Le sélectionneur national toujours indécis... Alors que l'année 2013 s'achève dans vingt-quatre heures, l'avenir du Franco-Bosnien Vahid Halilhodzic à la tête de l'EN est plus que jamais en suspens. Au lendemain de la qualification des Verts au Mondial 2014, et surtout juste après le dernier tirage au sort du premier tour du prochain Mondial, et au terme duquel notre pays a découvert les noms des trois pays qui affronteront dans un premier temps les Fennecs, Vahid Halilhodzic s'est subitement montré très bavard. En décidant de multiplier des déclarations, notamment après avoir accordé plusieurs entretiens à des médias étrangers, il est clair que la dernière sortie médiatique en date, accordée par Halilhodzic à France 24 a été finalement différemment interprétée par de nombreux observateurs, et pas seulement. Pour preuve, le fait d'avoir déclaré de manière claire et spontanée à la chaîne publique française d'informations sus-citée, qu'il envisageait sérieusement de mettre fin à son aventure avec l'EN, dès la fin du prochain Mondial, il est clair que Vahid Halilhodzic a surtout irrité au plus haut point le président de la Fédération algérienne de football. Tout le monde sait parfaitement que Mohamed Raouraoua s'est toujours fait un point d'honneur pour soutenir en toutes circonstances l'actuel patron technique des Verts. Cela s'est d'ailleurs vérifié au terme de la CAN 2013 que l'EN avait finalement complètement ratée, en se faisant éliminer dès le premier tour à l'époque. Aujourd'hui, le dernier échec en date essuyé par les Fennecs au niveau continental, n'est plus qu'un mauvais souvenir que l'EN a effacé par la suite, grâce à sa qualification au Mondial 2014. Au jour d'aujourd'hui, personne ne peut nier que la mission dont avait été investie Vahid Halilhodzic par la FAF, en juin 2011, a finalement atteint son objectif sous l'ère du technicien bosnien. Mais désormais, Mohamed Raouraoua souhaite dès le mois de janvier 2014, soit dans quelques jours seulement, trancher une fois pour toutes l'avenir de l'actuel coach de l'EN, actuellement en vacances chez lui à Lille, et dont le retour à Alger est prévu pour le 5 du mois prochain. En clair, pour Mohamed Raouraoua, il n'est plus du tout question de laisser les choses perdurer dans le flou, d'autant plus que l'actuel premier responsable du football algérien, pense déjà aux prochaines éliminatoires qualificatives à la CAN 2015 que le Maroc organisera dans une année. Il est vrai qu'aux yeux de la majorité des millions de supporters algériens, l'idéal serait de faire prolonger jusqu'à la prochaine CAN sus-citée le contrat qui lie actuellement Halilhodzic et la FAF. Mais depuis que Vahid Halilhodzic a multiplié des déclarations tous azimuts, et suite auxquelles même les Belges sont désormais profondément convaincus que l'actuel patron technique de l'EN cache bien son jeu pour le moment, il n'en demeure pas moins que Mohamed Raouraoua souhaite avant tout préserver à tout prix les derniers acquis des Verts. Il est vrai que Raouraoua a avant tout, le devoir de préserver l'intérêt de notre Equipe nationale. D'ailleurs, à ce jour le patron de la FAF n'a pas encore fait la moindre déclaration au sujet de l'avenir de Vahid Halilhodzic, ni s'est exprimé concernant les dernières sorties médiatiques du coach des Verts. Jusqu'ici, Mohamed Raouraoua a plutôt communiqué et confirmé aux médias qui ont couvert le dernier Mondial des clubs au Maroc, les noms des pays qui affronteront l'EN à titre amical, à partir de mars 2014, en l'occurrence la Slovénie et la Chine. Mais dans les prochains jours, la question relative au maintien ou non de Vahid Halilhodzic, à la tête des Fennecs, notamment après le Mondial brésilien, fait débat actuellement chez nous, et même au plus haut niveau. Il est vrai que cette fois, coach Vahid s'est complètement «lâché» devant certains médias étrangers. Cependant, Raouraoua veut voir plus clair dans la tête du technicien bosnien. Du coup, la question de savoir si les Verts sont réellement capables de franchir ou non le premier tour du Mondial 2014, est reléguée pour l'instant au second plan.