La dynamique enclenchée dans le secteur économique sera poursuivie demain. «L'effort de construction nationale auquel tous les Algériens, sans distinction aucune, sont appelés à participer, sera exclusivement fondé sur les valeurs sûres du travail, de la compétence, du mérite, de la bonne organisation et de la gestion efficiente. L'Algérie a plus que jamais besoin que les meilleures performances de ses enfants soient au rendez-vous», appellera le président Bouteflika, lors de son investiture à la magistrature suprême. En effet, on se rappelle que durant sa campagne électorale, M.Bouteflika a toujours soulevé la dynamique qui a caractérisé, ces dernières années, le secteur économique, trop longtemps laissé à l'abandon pour des causes plus urgentes. Si la paix a été retrouvée, la relance économique doit être au diapason des efforts consentis. «Notre pays se trouve à un moment décisif de son redéploiement», indiquera le président. Ce constat réaliste se mesure au laisser-aller observé à l'échelle nationale et surtout aux différentes réformes structurelles entreprises, dont les résultats escomptés sont loin de répondre aux attentes. Durant son premier mandat, l'effort public «à travers le plan de soutien à la relance économique», qui a dynamisé l'activité, «doit pouvoir désormais être relayé pour permettre d'installer durablement le pays dans une trajectoire de croissance auto-entretenue», notera le président de la République. En effet, le secteur économique doit retrouver toute sa vitalité. Parent pauvre des différents gouvernements successifs, jusqu'en 1999, et surtout n'ayant pas connu de dynamisation durant les gouvernements dirigés par Benflis et Benbitour, il fallait attendre 2003 pour voir une lueur d'espoir s'offrir aux gestionnaires et au monde du travail. C'est ainsi qu'un «tel enchaînement de mesures prises et appliquées est favorisé par la stabilité macroéconomique» que le pouvoir «s'est efforcé de construire et de consolider» et ce, par la «position financière extérieure considérablement renforcée de notre pays» et surtout par «les sensibles améliorations apportées au cadre normatif de fonctionnement de l'économie», rappellera Bouteflika. Dans ce cadre, la dynamique enclenchée a engendré des améliorations qui «seront poursuivies avec continuité et intensité par la modernisation du secteur bancaire public et ce, faisant suite à l'assainissement financier récemment réalisé», a ajouté a le président de la République. En effet, le secteur financier constitue le levier de tout développement et «nerf de guerre» de toute dynamique sociale. Sa refonte, entreprise a permis de récolter des dividendes conséquents durant ces cinq dernières années. La réforme du secteur a aussi permis «l'allégement de contraintes bureaucratiques qui continuent de peser négativement sur l'investissement et l'activité économique». La solution à cette contradiction passe «par l'assainissement, le développement et la fluidification du marché foncier industriel» qui sous-tendent «des adaptations du système fiscal en vue de favoriser l'orientation de l'investissement vers les activités à fort contenu de valeur ajoutée et de main-d'oeuvre, ainsi que la résorption de l'économie informelle», dira M.Bouteflika. Il est évident cependant qu'il «est vital pour notre pays de se dégager progressivement de la dépendance par rapport aux hydrocarbures et de commencer à préparer son économie de l'après-pétrole» dans un contexte de mondialisation accélérée, soulignera le président de la République. Cette finalité à atteindre passe avant tout par «les solutions de partenariat et de privatisation qui seront mises en oeuvre par les entreprises publiques», sans pour autant «brader le patrimoine national, ni de dessaisir la puissance publique des intérêts stratégiques de la nation», conclura M.Bouteflika.