Sur un ensemble de 100.000 bénéficiaires programmés, 34.150 élèves seulement ont pu obtenir la prime scolaire. L'évaluation de la rentrée scolaire au niveau de la wilaya d'Alger a fait, hier, l'objet d'une rencontre qui a réuni des inspecteurs et des directeurs de l'Education au lycée Aïcha d'Hussein-Dey. Cette journée d'étude était aussi une occasion d'établir un constat de ce qui a été fait par les cellules de coordination, de réflexion et de suivi, installées l'an dernier dans le but d'instaurer des mécanismes de travail donnant plus d'efficacité au système éducati. Le premier responsable de l'Académie d'Alger, M.Kadri, a qualifié le déroulement de la rentrée de positif s'appuyant en cela, sur le nombre d'élèves qui ont rejoint les écoles dans les différents paliers et qui a atteint les 577.504. Contrairement à cette estimation positive, on remarque que le rapport présenté par le représentant des différentes directions de l'éducation d'Alger, relève de nombreuses lacunes relatives aux infrastructures et aux manuels scolaires. A cet effet, de nombreuses écoles souffrent du problème de surcharge, notamment à Bordj El-Kiffan, Baraki, Zéralda et Draria. Le manque de manuels scolaires a été également évoqué dans ce rapport. Interrogé sur les raisons de ce déficit, l'inspecteur de l'Académie d'Alger, M.Kadri, affirme ne pas en connaître les véritables raisons. Mais il évoque à cet effet, trois facteurs: la négligence de l'office des publications, la mauvaise distribution et enfin, le véritable manque de l'outil pédagogique. Outre cela, une panoplie de problèmes a été signalée On citera, entre autres, le problème de la restauration, de l'hygiène, engendré par la pénurie d'eau, ainsi que le dépôt anarchique des ordures par des écoles. Le manque des centres sanitaires dans les écoles entrave le suivi médical des élèves. Par ailleurs, nous signalons que 34.150 élèves ont bénéficié de la prime scolaire, initiée par le Président de la République et ce, sur l'ensemble des 100.000 bénéficiaires prévus par le programme. Interrogés sur les causes de cette différence, M.Kadri dira que cette opération se déroule dans de meilleures conditions que l'année dernière. Selon lui, ce retard de la rentrée des lycéens, engendré par la seconde session du bac, est la seule raison qui empêche la finalisation de cette opération.