Deux spécialistes viendront donner leur avis sur ce grand chantre de la littérature chilienne. L'Instito Cervantes d'Alger, sis 9 rue Khelifa Boukhalfa, organise sous le patronage du ministère de la Culture et de la Communication, la commémoration du centenaire du poète chilien Pablo Neruda, à travers une manifestation intitulée : Vision de poètes. Celle-ci se déroulera le mardi 27 avril prochain à 16 h au Centre culturel espagnol sous la forme de deux conférences. L'une animée par Gonzalo Rojas qui nous parlera de la vie et du parcours de Neruda et l'autre, animée par le traducteur Luis Munoz qui consacrera sa communication au poète chilien, Gonzalo Rojas. Ce dernier est né à Lebu au Chili. Il initia son itinéraire poétique comme membre du groupe surréaliste de Maudragora entre 1939 et 1941. En 1948, il publia sa première collection de poèmes, La miseria del hombre, ensuite Contra la Muerté, Oscura (1997), Traustiro (1979), Del Relampago (1981), 50 poemas (1988), Desocupado Lector (1990), Rio Turbio (1996) et deux sélections : Antologia de aire (1991) et Poesia Selecta (1997). Il a reçu le prix de la Sociedad de Escritores de Chile, le prix Reina Sofia de poesia Iberoamericana (1992) et le prix José Hernandez (1997) en plus du prix Octavio Paz de poesias y Ensayos (1998) et le prix Cervantes en 2003. Ses oeuvres furent traduites en français, anglais, allemand et en italien... Poète chilien, Pablo Neruda est considéré comme l'un des plus importants du XXe siècle. D'origine modeste, fils d'un employé des chemins de fer et orphelin de mère, il a commencé à écrire des poésies très jeune. Il fut initié à la littérature russe par Gabriela Mistral, une littérature qui a marqué le poète. Son premier livre fut Grepusculario (1923), un an après, il publia ses Veinte poemas de amor de y una cancion desesperada (un véritable succès, plus d'un million d'exemplaires vendus), ce qui lui permit de se démarquer des autres poètes latino-américains. Parmi ses oeuvres : Residencia en la tierra (1933) et Canto General 1950, un poème épiquo-social, un portrait sur l'Amérique latine depuis les temps précolombiens. L'oeuvre fut illustrée par de célèbres peintres mexicains tels que Diego Rivera et David Alfaro Siquiero. Comme oeuvre posthume publiée juste après sa mort, ses mémoires Confieso que he vivido. En 1971, il a reçu la consécration du Prix Nobel de littérature.