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Violent, le mari et absent le papa
Publié dans L'Expression le 23 - 01 - 2014

Madame se plaint du mauvais traitement de Monsieur qui nie tout, y compris l'usage d'arme blanche
Le mari violent, père de deux enfants, a constitué deux avocates, en l'occurrence Maître Hayet Kadi et Maître Ghania Houari pour tenter d'encaisser la peine la moins lourde pour avoir agressé sa femme à l'aide d'un couteau à éplucher les patates. Face à Rabah Baric, le président, l'époux détenu était tout retourné. Il l'a été encore plus lorsqu'il avait précisé que le couple avait deux bambins. Dans la foulée, le magistrat ajoutera, juste de quoi dégeler l'atmosphère chaude: «Vous constatez dans les films, que les étrangers suivent le sermon du curé où il est question de s'aimer jusqu'à ce que la mort vienne les séparer.» Maître Houari a laissé Hayet plaider. Par ailleurs, le juge refuse d'entendre les détails concernant la vie conjugale et le quotidien. «Vous êtes jugés ce dimanche pour coups et blessures volontaires. Il y a donc une victime et un inculpé. Vos problèmes intimes n'intéressent point le tribunal» tranche le président. Criant presque, Maître Hayet Kadi trouve anormal que ce dossier soit clôturé par une incarcération. Le tribunal a raison de balayer du revers de la main les histoires de divorce. Il y a eu coups et blessures. Il y a deux enfants seuls, sans papa. Il ne reste à la défense que de réclamer les larges circonstances atténuantes et tourner le dos aux sévères demandes du ministère public. Saïd, le détenu regarde le sol. Il doit être en plein vol, haut très haut, pesant le pour et le contre de la bruyante plaidoirie de son avocate qui était venue au tribunal tenter de sauver son client qu'elle finira par présenter plutôt comme victime. «Ce père de famille est un homme exemplaire. Il ne mérite pas le sort qui l'accompagne ce jour. Pour tous ceux qui le connaissent, ils n'arrivent pas à réaliser ce qui a pu le pousser à de tels comportements. Il a besoin d'aide. Il a surtout besoin qu'on lui tende une perche pour le tirer du «marais» dans lequel il s'est embourbé pour des raisons que si nous devions les disséquer demeurent obscures, sans fondement, insupportables», s'est égosillée presque Maître Kadi qui a sa carrière au vent, pris beaucoup d'assurances lorsqu'elle défend un dossier épineux où l'absence de dialogue, d'affection, voire d'amour, font dresser les cheveux sur la tête. Et à propos de dossier, le mari, présenté comme incontrôlable dès qu'il s'emporte, n'avait pas laissé cette impression en ce début de semaine où le froid s'est installé au-dessus de la «Citadelle», Douaouda, Chaïba et Fouka. Hadj Rabah Baric, le président n'avait pas perdu trop de temps à relire certains passages «noirs» enfonçants concernant les relations électriques du couple et la mauvaise posture des enfants, deux beaux garçons qui ignorent tout du malentendu sauf qu'il leur arrive de ne pas manger à leur faim (dixit la maman). Une maman venue tirer à vue sur cet ingrat de mari et père irrespectueux de la morale familiale. Mieux! La divorcée ne s'était pas déplacée au tribunal seule. Elle était flanquée de la moitié de sa famille nombreuse, on ne sait jamais avec un mari violent qui refuse le divorce, mais reconnaît de «petites» escarmouches. Et lorsqu'il en parle, il donne la nette impression que cela est nécessaire dans l'équilibre de la famille. En fixant droit dans les yeux le pauvre inculpé, le juge avait une folle envie de «discuter» amicalement avec lui à propos des histoires quotidiennes qui ont certainement commencé à traumatiser les deux beaux enfants que la maman présente comme deux victimes du destin «Que puis-je dans tout cela? Il faut le voir lorsqu'il s'énerve. Il devient méconnaissable et rien que pour cela, j'ai décidé de divorcer et de prendre mes bébés qu'il faut impérativement sauver des griffes de ce montre... Non, non, madame. Votre statut de victime ne vous permet pas d'attenter à l'honneur d'autrui. Vous n'avez pas à juger votre mari et le père de vos enfants. C'est au tribunal de juger!» coupe, fâché Baric qui avait soudain décidé de prendre acte des demandes de Tarek Moussaoui, le procureur, qui réclamera un an ferme et du dernier mot de l'inculpé. La décision est attendue pour dimanche.

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