Ce groupe, dénonce «la fin de non-recevoir réservée à la mise en place d'une commission nationale indépendante pour le scrutin présidentiel». Le groupe des 19 partis, s'est réuni, hier, au siège d' Ennahdha. Ces formations de l'opposition dénoncent notamment «le silence assourdissant des hautes autorités du pays sur la situation dramatique prévalant dans la wilaya de Ghardaïa, dont la poussée des affrontements intercommunautaires est inquiétantes». Ce groupe, dont la majorité des partis le composant ont été au rendez-vous à l'exception de l'ex-chef de gouvernement, Ahmed Benbitour, «interpelle le président de la République quant au silence observé autour des événements tragiques de Ghardaïa». D'autre part, ces partis de divers courants et obédiences (MSP, RCD, Djil Jadid, Nahdha, FAN, Fadjr El-Djadid, RPR, etc.) et quatre personnalités nationales, soit Abdelaziz Rahabi, Mohand Arezki Ferrad, Ahmed Adimi et l'ancien chef de gouvernement Ahmed Benbitour ont joint leur voix pour exiger les conditions d'une élection transparente et crédible. En revenant encore à la charge, ce groupe, dénonce à travers son communiqué «la fin de non-recevoir réservée par le pouvoir à leur exigence principale relative à la mise en place d'une commission nationale indépendante qui supervisera les opérations électorales lors du scrutin pour la présidentielle d'avril 2014». Le regroupement tenu, hier, à Alger, s'est également soldé par la décision de lancer les préparatifs en vue d'organiser dans les prochains jours «une rencontre nationale publique autour de la situation politique du pays qui vire à la paralysie», a souligné, hier, Sofiane Djilali. Ce candidat à la présidentielle a réaffirmé hier, que «si Bouteflika se portera candidat, il retirera sa candidature». Ces partis et personnalités politiques ont prévu de poursuivre la concertation et d'élargir leur initiative à d'autres formations politiques. A titre de rappel, le rejet de la révision de la Constitution avant la présidentielle et l'institution d'une commission nationale indépendante qui supervisera les opérations électorales, sont deux revendications phares de cette initiative partisane. Par ailleurs, cette réunion intervient à quelques jours seulement de la rencontre précédente tenue durant la semaine écoulée au siège national du RCD.» A l'issue de cette réunion tenue récemment à huis clos au siège national du RCD à El Biar (Alger), les représentants du groupe (5+1) ont estimé que la situation politique du pays ne prête pas à la sérénité. Les cinq partis se sont engagés alors à matérialiser leur action sur le terrain. Dans ce contexte, après le RCD, le conseil consultatif du MSP a pris, avant-hier, la résolution de boycotter l'élection présidentielle d'avril 2014. Ces deux partis déplorent l'absence de véritable opportunité pour une réforme politique et le monopole du pouvoir sur le scrutin présidentiel. Enfin, le ministre de l'Intérieur, M. Belaïz a répété, à plusieurs reprises, la décision du gouvernement de maintenir le dispositif de contrôle des élections mis en place depuis plusieurs années à savoir le recours aux deux commissions juridique et politique.