Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a indiqué, hier, que la présidentielle du 17 avril prochain était une nouvelle étape pour la consécration de l'Etat de droit et le renforcement de la pratique démocratique en Algérie. « Nous allons vers un important rendez-vous, à savoir l'élection présidentielle qui constitue une nouvelle étape censée permettre à l'Algérie de consolider ses acquis dans tous les domaines, qu'il s'agisse de l'Etat de droit, du renforcement de la pratique démocratique, du respect des droits de l'Homme ou de la justice sociale et du développement économique à travers l'ensemble du territoire national », a-t-il affirmé. Il a qualifié ce scrutin d' « important en ce sens qu'il constituera une épreuve qui indiquera le niveau de maturité démocratique du peuple algérien tout entier », l'appelant à « choisir son président parmi les candidats en lice », exprimant « sa confiance en sa maturité, sa clairvoyance et en la justesse du choix qui sera le sien ». « Il s'agit, en conséquence, d'un défi à relever en assurant le succès de l'opération électorale dans le cadre d'une compétition loyale et sereine, et de la confrontation de projets de société censés répondre aux attentes légitimes des citoyens, de façon à ce que le vainqueur soit celui que le peuple algérien souverain se choisira comme président », a poursuivi le chef de l'Etat. Il a souligné que « le contexte politique et social dans lequel nous évoluons à l'approche de l'élection présidentielle, marqué par la confusion qui a gagné les scènes politique et médiatique et suscité l'appréhension des citoyens sous l'effet des manœuvres de désinformation internes et externes, arguant de l'existence supposée, entre les hautes institutions du pays, de conflits aux conséquences redoutables sur la sécurité et la stabilité (...) ». « J'appelle toutes les parties concernées par la prochaine élection présidentielle, à savoir la Commission nationale d'Observation des élections, les services concernés de l'administration publique, les formations politiques, les organisations de la société civile, les médias publics et privés, les candidats et les électeurs, à s'élever, chacune selon ce que lui dictent ses obligations et son rôle, au niveau de ce que le sens des responsabilités citoyennes dicte en termes de respect délibéré et conscient des devoirs qu'implique une citoyenneté qu'anime l'amour du bien de la patrie et de son peuple, pour favoriser le déroulement d'une élection présidentielle durant laquelle prévaudra la civilité », a ajouté le président Bouteflika.