D'autres groupes terroristes y figurent également. Le département d'Etat américain a, dans son rapport annuel sur le terrorisme dans le monde publié le 29 avril dernier, fait état de l'existence de 40 groupes terroristes désignés comme «organisations terroristes étrangères». Dans ce rapport établi par le secrétaire d'Etat américain, les groupes islamiques armés activant un peu partout dans le monde occupent la tête de la liste. Ainsi, aux côtés des groupes islamiques les plus notoires dans le monde, à l'instar d'Al Qaîda, Hamas, Harakat El Moudjahidine, on retrouve le Groupe islamique armé (GIA) qui sévit dans les maquis algériens. Ce groupe a été créé, rappelons-le, au milieu des années 90, alors que le terrorisme islamiste battait son plein. Sa vulnérabilité est ressentie, notamment après l'élimination de Antar Zouabri en 2002. Cependant, quoique ce groupe soit affaibli, il continue néanmoins de poursuivre ses tueries contre les civils, notamment dans la Mitidja et à l'ouest d'Alger. De ce fait, le GIA n'est pas mis à l'écart quant à sa responsabilité dans la recrudescence des actes de violence qui commencent à être ressentis ces derniers temps. D'ailleurs le nombre de personnes tuées ne cesse d'augmenter, ainsi on décompte pas moins de 208 morts depuis le début de l'année en cours. Il en est de même pour l'organisation du tristement célèbre Oussama Ben Laden, Al Qaîda, qui est dans la ligne de mire des Etats-Unis. Cette organisation, faut-il le souligner, est accusée d'avoir perpétré les attentats du 11 septembre 2001 contre les deux tours jumelles. Par ailleurs, d'autres groupes terroristes figurent également dans la liste établie par le département d'Etat américain comme l'IRA et l'ETA. Les Etats-Unis, depuis le 11 septembre 2001, mènent une lutte acharnée contre les groupes terroristes armés, des mesures draconiennes ont été prises en vue d'endiguer ce phénomène. Le département d'Etat américain mentionne dans son rapport que «le fait pour un groupe d'être désigné en tant qu'organisation terroriste étrangère par le gouvernement des Etats-Unis a pour conséquence le gel de ses avoirs détenus dans les institutions financières américaines, en sus du déni de visa à ses membres ...»