L'Office tunisien du tourisme compte bien donner un véritable coup de starter à une coopération effective entre les secteurs du tourisme de la Tunisie et de l'Algérie. C'est en tout cas, ce qui ressortait de la rencontre tenue hier à l'hôtel Itourar de Tizi Ouzou. La volonté de redynamiser les échanges d'expérience et de coopération entre les différents intervenants dans le secteur a d'ailleurs marqué le discours du représentant de l'Office tunisien du tourisme à Alger, Bassem Ouertani qui, au long de son intervention, est revenu sur tout ce qui peut intéresser les agences de tourisme algériennes dans son pays. Des opportunités d'investissement s'offrent à tous les intéressés des deux côtés. En effet, Bassem Ouertani a exprimé le désir de son pays d'offrir les meilleures prestations aux touristes algériens. D'ailleurs, il révèlera que l'Algérie est le troisième client après la Libye et la France. A cet effet, l'orateur assurait que les touristes algériens ont les faveurs du gouvernement tunisien qui fait tout pour les satisfaire. Et la Tunisie, avec son expérience dans le tourisme est un exemple en matière de prestations. M.Ouertani révèlera également que son pays enregistre uniquement dix réclamations sur un million de touristes. Un chiffre qui en dit long sur la qualité des services offerts aux Algériens qui, poursuivra-t-il, bénéficient de tarifs promotionnels. En fait, l'intervention du représentant de l'OTT (Office de tourisme de Tunisie) à Alger a été riche en informations pouvant sans nul doute intéresser ses interlocuteurs, les propriétaires d'agences de voyages et de tourisme venus des wilayas de la Kabylie. Cette rencontre destinée aussi à améliorer l'image de la destination Tunisie a été l'occasion pour les Algériens d'exposer leurs problèmes rencontrés avec leurs partenaires tunisiens. Pour les rassurer de la volonté de son pays de travailler toujours dans le sens de l'amélioration, Bassem Ouerdani a rappelé que la Tunisie possède désormais deux représentations en Algérie. Une est ouverte au niveau de la capitale depuis 2002 alors qu'une deuxième est à Oran depuis 2006. Par ailleurs, l'invité de la wilaya de Tizi Ouzou a répondu aux questions de la presse présente avec une amabilité que seuls les Tunisiens savent en avoir. Il a été, à l'évidence, question des retombées de la révolution sur le secteur. Pour M. Ouertani, le secteur a connu une chute effectivement, mais il a rapidement pris une courbe ascendante suite au retour à de meilleures conditions sécuritaires. Il révèlera d'ailleurs, que les statistiques du mois de février en cours donnent une amélioration de 25% par rapport à la même période en 2010. Enfin, il est à relever que la Tunisie arrive dans les meilleures places concernant tous les segments du secteur du tourisme. C'est en effet la destination la moins chère dans tout le pourtour méditerranéen en plus de sa deuxième place dans le monde en matière de thalassothérapie après la France qui arrive en première position. Notons aussi que cette rencontre qui a été l'occasion pour les investisseurs du secteur du tourisme en Kabylie d'exposer leurs doléances au représentant tunisien, aurait pu également être un lieu d'échange d'expériences. Aussi, en la matière, la Tunisie, avec son statut de pays à vocation touristique et son expérience a beaucoup de choses à nous apprendre. Des rencontres du genre ne seraient que bénéfiques à nos investisseurs pour peu qu'ils sachent tirer le meilleur des connaissances de leurs interlocuteurs tunisiens à l'instar de M. Bassem Ouertani.