L'aéroport Houari Boumediene Le ministre des Travaux publics a également révélé que plus de 70 milliards de dinars ont été dépensés lors des 10 dernières années pour la gestion, l'entretien et la modernisation des infrastructures aéroportuaires. Comment gérer et entretenir nos infrastructures aéroportuaires. Voilà le thème d'un séminaire organisé hier à l'hôtel El Riadh de Sidi Fredj. Mais concrètement, que signifie cela? A première vue, c'est dépenser beaucoup d'argent. «Plus de 70 milliards de dinars ont été dépensés lors des 10 dernières années pour la gestion, l'entretien et la modernisation des infrastructures aéroportuaires», a révélé le ministre des Travaux publics, Farouk Chiali. «30 milliards de dinars seront également alloués pour le prochain quinquennat afin de poursuivre la modernisation et le développement de ses infrastructures aéroportuaires», a-t-il ajouté. Le but: «Sauvegarder et prolonger leur durée de vie, pour le maintien d'un seuil de sécurité aéronautique en adéquation avec les exigences en la matière». Il parle également de l'amélioration des caractéristiques géométriques des infrastructures aéroportuaires, ainsi que de l'augmentation des capacités des aires de stationnement et de manoeuvre. Revenant sur l'argent dépensé lors de la précédente décennie, le ministre des Travaux publics soutient que «80% de pistes aéronautiques ont été renforcés durant cette période». De ce fait, «80% des 36 aérodromes, en exploitation en Algérie, sont en bon ou en très bon état. Toutefois, plusieurs actions sont engagées pour atteindre les 100%». «Actuellement, les capacités des 36 aérodromes répondent aux besoins actuels du trafic aérien national, d'où la nécessité de s'orienter davantage vers l'extension des pistes et l'augmentation des capacités des aires de stationnement et la construction de nouvelles aérogares», a-t-il attesté. C'est pour cela, qu'hormis «la réalisation de la 2e piste au niveau de l'aérodrome Es Sénia (Oran), le secteur se limite à l'amélioration des caractéristiques géométriques des infrastructures, l'extension des pistes d'envol et/ou l'augmentation des capacités des aires de stationnement et de manoeuvre à la lumière des changements des avions de référence et des nouvelles aérogares en cours de construction ou à construire», a-t-il révélé. La priorité est donc donnée à la sauvegarde du patrimoine actuel. «De ce fait, et en matière de politique aéroportuaire décidée par notre département ministériel, la sauvegarde du patrimoine aéroportuaire constitue un des axes majeurs qui doit se traduire sur le terrain par une pérennisation de l'entretien et de renforcements ciblés obéissant à une planification devant lui conférer l'efficacité optimale», a-t-il poursuivi. M.Chiali a appelé, dans ce contexte, les directions des travaux publics (DTP), les bureaux d'études et les laboratoires à améliorer la qualité des études, le contrôle des travaux et le suivi nécessaire à la réussite des projets. Concernant l'utilisation des produits de mauvaise qualité dans l'entretien des pistes d'aéroports, le ministre a indiqué que son département était en train d'élaborer un système d'homologation pour certains produits comme l'anti-kérosène, les produits de colmatage des fissures et des joints des dalles. Par ailleurs, il a indiqué qu'une deuxième piste sera réalisée au niveau de l'aéroport d'Illizi, suite aux instructions du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, lors de sa visite dans cette wilaya.