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"Ce sont les mentalités qu'il faut changer"
MOUNIA MESLEM, MEMBRE DU CONSEIL NATIONAL DE LA FEMME ET DE LA FAMILLE, À L'EXPRESSION
Publié dans L'Expression le 08 - 03 - 2014

img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P140308-14.jpg" alt=""Ce sont les mentalités qu'il faut changer"" /
Dans cet entretien, Mme Mounia Meslem, avocate et membre du Conseil de la femme et de la famille, parle du rôle de la femme dans le développement économique et l'émancipation de la société. Elle assure que la femme est un facteur d'influence à tous les niveaux. Toutefois, elle regrette l'absence de la gent féminine dans les postes de prise de décision.
L'Expression: Expliquez-nous comment la femme joue-t-elle un rôle dans l'émancipation de la société?
Mme Meslem: Le rôle de la femme dans l'émancipation de la société est très important. C'est surtout parce que c'est la femme, c'est la maman, c'est la soeur. La femme est un facteur très important, elle influence les membres de la famille et surtout les enfants. On ne peut parler de l'émancipation de la société que si on donne tous les droits à la femme, et qu'on lui donne le droit de l'innovation et qu'elle soit épanouie dans tous les secteurs (travail, maison), mais également quand elle n'est pas violentée. Quand la femme est épanouie, elle peut donner cette culture et le meilleur d'elle-même à ses enfants.
Les enfants, c'est l'avenir de chaque pays. L'émancipation de la société c'est donner tous les droits à la femme et lui donner la chance d'être épanouie dans tous les domaines.
Comment peut-elle contribuer au développement économique?
Actuellement, 60% des universitaires sont des femmes, l'économie a besoin des Algériens et Algériennes d'un certain niveau et aussi d'économistes. Aussi, la femme s'est imposée dans les universités et l'éducation. Elle est très bien formée, c'est pourquoi elle peut donner le meilleur d'elle-même pour la création et pour l'économie algérienne. On doit donner la chance à la femme algérienne de participer dans la création d'une économie, de travailler pour une économie diverssifiée, développée, afin de donner une autre vision de l'économie. Elle est complémentaire avec l'homme. Elle peut donner beaucoup de choses pour l'économie algérienne, surtout qu'elle est très bien formée maintenant.
Croyez -vous à ce que certaines organisations appellent la «fable» de l'égalité entre l'homme et la femme en Algérie?
Dans les lois algériennes il y a une égalité entre l'homme et la femme. Mais sur le terrain, parfois on n'applique pas ces lois. On a tout ce qui peut nous permettre de dire que la femme est égale à l'homme. Mais on pratique mal ces lois.
Selon vous, qu'est-ce qui empêche l'application de ces lois sur le terrain?
Il s'agit des mentalités. Maintenant, ça commence à changer et à se développer. On doit travailler sur la mentalité algérienne pour que l'Algérien et l'Algérienne acceptent que la femme puisse être ministre des Affaires étrangères ou de la Justice ou encore chef d'entreprise. Maintenant il y a des femmes chefs d'entreprise, des femmes ministres.
La prise de décision politique est toujours entre les mains des hommes.
C'est exact. On doit travailler sur ça. Il faut qu'il y ait des femmes aux postes de prise de décision, parce que maintenant on a des femmes compétentes qui peuvent occuper des postes de haut rang. On a une classe politique, même si on ne les connaît pas, On a également des femmes bien politisées et d'un certain niveau en politique qui peuvent donner un plus à l'Etat algérien.
Peut-on conclure que c'est une preuve qu'il n'y a pas réellement une égalité entre l'homme et la femme? C'est vrai que dans la réalité il n'y a pas d'égalité, en dépit des lois faites pour ça. Pour les postes de prise de décision et la politique ça reste à travailler, mais on est là justement pour travailler dessus, on ne va pas se laisser faire.
Où situez-vous le rôle des médias, notamment dans la valorisation de ces droits?
Tout à fait, ils ont un rôle important à jouer. On a remarqué qu'à chaque 8 mars, on présente la femme à la maison, la femme qui fait la cuisine. Avec tout le respect que je dois à tous les métiers, il faut sortir de cette photographie et parler des femmes du monde de la politique, des femmes de la société civile, des femmes qui ont des hauts postes dans les universités, dans tous les domaines il y a des femmes qui ont tant donné pour cette Algérie. Il faut présenter une autre image de la femme algérienne. Il faut parler de la femme chef d'entreprise, la femme recteur d'université, la femme avocate, la femme juge, la femme qui fait de la politique, la femme présidente d'une association.


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