Echourouk TV fait désormais partie du paysage audiovisuel algérien et depuis quelques semaines la télévision de Ali Fodil a lancé une deuxième chaîne du groupe destinée essentiellement aux news. Son rédacteur en chef, Kadi Boumdoul, a accepté de répondre à nos questions. L'Expression: Contrairement à 2004, la bataille médiatique entre Benflis et Bouteflika sera audiovisuelle, comment voyez-vous cette nouvelle donne? Kadi Boumdoul: Effectivement, c'est une différence de taille. L'entrée en scène des médias lourds dans la campagne électorale, à savoir les télés privées est un élément déterminant dans la présidentielle. Elle aura un impact incontestable sur l'opinion publique. Echourouk vient de lancer sa chaîne info, comment compte-t-elle s'imposer dans cette élection? Oui, très prochainement et je ne vous cache pas que l'élection présidentielle est une opportunité et occasion pour le staff rédactionnel d'Echourouk TV de s'imposer dans le paysage audiovisuel en proposant à nos fidèles téléspectateurs une large couverture qui réunit à la fois objectivité et créativité. Pensez-vous que la commission chargée de la surveillance de l'élection autorisera les candidats à s'exprimer sur les télévisions privées? Je pense que les candidats n'ont pas besoin d'autorisation de la commission chargée de la surveillance de l'élection présidentielle pour s'exprimer sur les télévisions privées. Cette règle s'impose seulement pour les médias publics comme l'Entv et la radio. Les médias privés, et plus particulièrement les télés privées, sont obligés de garantir le service public.