Le coach des Verts maintient toujours le suspense à propos de son contrat Au lendemain de la rencontre Algérie-Slovénie, il est clair que le sélectionneur des Verts n'a pas dit franchement aux médias, ce qu'il avait finalement retenu de cette première rencontre de préparation au prochain Mondial. Le fait d'avoir affronté le 5 de ce mois au stade Tchaker de Blida, la Slovénie qui s'est avérée un modeste sparring-partner, notamment sur le vu de sa prestation globale, fournie mercredi dernier face aux Verts, le sélectionneur Vahid Halilhodzic semblerait avoir aujourd'hui laissé transparaître un sérieux profond regret. Il est vrai que les Slovènes ne figurent pas parmi le lot habituel des nations européennes du haut du tableau. Il n'en demeure pas moins que ce pays des Balkans, et de l'ex-Yougoslavie, nous avait damé le pion, lors du Mondial 2010, et a encore raté d'un cheveu sa qualification au prochain Mondial. Tout le monde savait pertinemment qu'en cas de qualification des Verts au Mondial 2014, il fallait à tout prix agir très vite, pour permettre à l'EN de se mesurer à des nations, plus au moins huppées sur l'échiquier international. Aujourd'hui avec du recul, l'option du fameux match amical international qui devait visiblement avoir lieu entre l'EN et le Portugal, le 5 mars dernier, paraissait la plus plausible des offres. Au lendemain de la rencontre Algérie-Slovénie, il est clair que l'actuel sélectionneur des Verts n'a pas dit franchement aux médias, ce qu'il avait finalement retenu de cette première rencontre internationale de préparation de l'EN au prochain Mondial. Il est vrai que la venue en Algérie du Portugal de Cristiano Ronaldo, aurait certainement constitué un engouement populaire sans précédent aux yeux des millions d'Algériens. Mais le niet de Vahid Halilhodzic, avait à l'époque mis la Fédération algérienne de football (FAF), et notamment le président Mohamed Raouraoua, devant le fait accompli, avant d'opter finalement pour la Slovénie. Le non catégorique du sélectionneur Franco-Bosnien, affiché à l'égard du Portugal, avait été interprété à l'époque par l'ensemble des observateurs et spécialistes en la matière, comme un refus de Vahid Halilhodzic qui ne voulait certainement pas exposer les Verts, à une éventuelle défaite face aux Portugais, et qui aurait peut-être eu des incidences sur le plan mental pour l'EN. Tout le monde sait parfaitement que Vahid Halilhodzic est le type de technicien qui vit souvent très mal une défaite. Il a un tempérament de battant, et surtout un caractère excessivement orgueilleux, et qui ne supporte jamais la moindre critique. Mais depuis la qualification des Verts au Mondial que s'apprête à accueillir le Brésil dès l'été prochain, le sélectionneur de l'EN n'a pas cessé de souffler le chaud et le froid, au point d'avoir fini par agacer sérieusement Mohamed Raouraoua. Pour preuve, même l'absence du joueur Sofiane Feghouli, contraint de subir une intervention chirurgicale dentaire, programmée par l'équipe médicale du FC Valence, 48h avant le déroulement du match Algérie-Slovénie, n'a nullement été du goût de Vahid Halilhodzic, contrairement au président de la FAF. En agissant de la sorte, et de plus en plus à contre- courant de son actuel employeur, il est clair que l'ex-sélectionneur de la Côte d'Ivoire veut à tout prix agir en autodidacte, et surtout en imposant vaille que vaille ce qu'il a réellement en tête. Il est vrai que jusqu'ici, les performances réalisées par les Verts sous la direction de Vahid Halilhodzic, plaident largement en faveur du technicien natif de Bosnie. Sa côte popularité auprès des millions de supporters de l'EN n'a jamais connu le moindre fléchissement à ce jour. Ses rapports avec l'ensemble des joueurs régulièrement retenus avec l'EN sont positifs. Mais qu'en est-il réellement aujourd'hui, quant à ses rapports actuels avec Raouraoua, notamment à l'approche du Mondial 2014? Il faut se rendre à l'évidence que Vahid Halilhodzic ne pourra jamais s'empêcher de souffler le chaud et le froid, pour cause d'un caractère parfois difficile à analyser, encore moins de comprendre, et qui a d'ailleurs fini par creuser entre lui et la plupart des médias sportifs algériens, un sérieux fossé rarement observé chez la plupart de ses prédécesseurs.