Pour la première fois, nous découvrons une structure réhabilitée aux normes mondiales «Les moyens pour une bonne prise en charge des malades dans les meilleures conditions de travail sont garanties.» Le nouveau service des urgences de l'Etablissement hospitalier public de Bouira Mohamed-Boudiaf a été mis en service depuis deux jours. Après sa fermeture pour réhabilitation, la prise en charge des malades se faisait à la polyclinique d'Oued Hous à la sortie sud de la ville. Pour la première fois nous découvrons une structure réhabilitée aux normes mondiales. Le lieu a été réaménagé et équipé d'une manière à donner les moyens d'un accueil, d'une orientation des patients vers les services mis en place à la manière des hôpitaux dans les mondes développés. Pour le directeur de wilaya de la santé, M. Sidhoum et pour le directeur de l'EPH, M. Bounous qui nous ont accompagnés lors de la visite de la structure la satisfaction était totale. «Les moyens pour une bonne prise en charge des malades dans les meilleures conditions de travail sont garanties pour les professionnels de la santé. Ce qui reste, c'est la bonne gestion du temps et des flux. La réception aussi très prochainement des blocs opératoires, six au total, du centre annexe de stérilisation permettront d'améliorer les prestations du secteur public. La difficulté jusque-là concernait les spécialistes et plus particulièrement quelques spécialités comme la gynécologie, la radiologie, la chirurgie infantile, la néphrologie...» Aussi, avec la récente décision du ministre de ne plus directement affecter les médecins sur les EPH, mais de les mettre à la disposition des directions de wilaya qui assurera leur répartition selon les besoins sur place. Trois chirurgiens viennent d'être affectés à Aïn Bessem, M'chedallah et Lakhdaria où le besoin se faisait pressant. La décision du ministre évoquée ci-dessus qui rentre en vigueur depuis janvier 2014, permettra d'éviter des situations parfois bizarres, comme ce fut le cas à l'EPH de Lakhdaria où travaillent cinq gynécologues quand le chef-lieu en manque de façon flagrante et que l'on fasse appel au secteur privé pour pallier à l'urgence. Le centre d'imagerie médicale, ultramoderne n'assure aucune activité en raison d'un manque de radiologues. Là aussi, le DSP reste convaincu que le problème se résoudra prochainement surtout que la volonté des responsables locaux est avérée. Dans le souci de répondre aux besoins de plus en plus importants, le DSP nous précisera que l'hôpital de 240 lits de M'chedallah sera lancé incessamment, ainsi que ceux de Aïn Bessem, de Bouira. L'annexe du centre Pasteur réalisée à Sour El Ghozlane ouvrira ses portes dans quelques jours. Lors de son passage à Bouira et le Premier ministre a consenti une enveloppe pour l'EPH de Bouira qui sera doté d'un héliport, mais aussi d'un réaménagement des blocs de médecine interne qui seront mis aux normes internationales. Ces efforts financiers consentis visent à améliorer les prestations de services en direction du citoyen. La préservation de ces acquis passe par une bonne gestion, par le civisme des patients et reste une obligation pour tous.