Un total de 1.163 migrants Nigériens ont été rapatriés de la République centrafricaine depuis le début de la crise dans ce pays, a indiqué lundi le Bureau des Nations unies pour la Coordination des affaires humanitaires (OCHA) à Niamey. Ces migrants, dont 298 femmes et 474 enfants, ont été rapatriés grâce à l'opération conjointe du gouvernement nigérien et de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) au Niger, explique l'OCHA dans son dernier bulletin humanitaire, faisant remarquer que les deux parties collaborent pour assister les rapatriés les plus vulnérables. Installés depuis longtemps en Centrafrique pour la plupart, ils ont été accueillis et ont reçu une assistance alimentaire et médicale grâce aux dispositions qui ont été prises par les autorités nigériennes, ajoute-t-on, notant que l'OIM a assuré leur enregistrement et leur acheminement par voie terrestre vers leurs villages d'origine. Au-delà de l'accueil, les organisations humanitaires veulent faciliter la réinsertion des ménages rapatriés. Des agences du système des Nations Unies et l'OIM ont ainsi participé à une mission d'évaluation des conditions générales de vie des ménages rapatriés et des besoins des individus les plus vulnérables. A terme, les conclusions de la mission devraient identifier les besoins alimentaires, médicaux et psychosociaux. Les partenaires humanitaires opérant dans la région devraient également trouver dans les conclusions de la mission des recommandations d'actions. Les trois quarts des rapatriés nigériens sont originaires de la région de Tahoua (extrême ouest du Niger), selon les chiffres de l'OIM, explique l'OCHA, relavant que parce que la région est connue pour sa tradition de migration, des organisations humanitaires qui y opèrent ne sont pas surprises par ces pourcentages.