Le ministre d'Etat, secrétaire général du FLN, a tenu à remettre les pendules à l'heure. Animant un meeting populaire en faveur du candidat indépendant à l'élection présidentielle, Abdelaziz Bouteflika, le secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem, a affirmé que celui-ci ne jouit d'aucune manne spéciale de l'Etat pour financer sa campagne électorale. «Tous les moyens mis au service de M.Bouteflika sont l'oeuvre de sa direction de campagne, sinon des nombreux comités de soutien qui lui accordent leur confiance», a soutenu Abdelaziz Belkhadem. Une façon de démentir les allégations de certains candidats qui affirment que «l'administration est instrumentalisée au profit d'un certain candidat» ou de dénoncer «l'hégémonie du système en place sur les médias et la Commission politique nationale de surveillance de l'élection présidentielle. La Cpnsep oeuvre au profit de l'administration». Sur un autre registre, Abdelaziz Belkhadem a révélé que le président Bouteflika ne peut se permettre le luxe de participer au prochain sommet de Doha, et ce, au regard de l'importance de l'échéance électorale du 9 avril. Selon lui, le président de la République déléguera alors un émissaire vers la capitale du Qatar. Animant hier un autre meeting à Médéa, M.Belkhadem a appelé les citoyens à faire du scrutin du 9 avril une grande fête pour l'Algérie et à donner une «leçon cinglante à ceux qui doutent encore de notre capacité à décider de notre destin». «A travers votre participation, vous contribuez à consolider et à préserver les acquis de notre société», a estimé M.Belkhadem ajoutant que «ces élections sont une réelle opportunité pour le citoyen de participer directement à la prise des décisions qui engagent l'avenir du pays». Pour le premier responsable du FLN «chaque citoyen doit avoir à l'esprit, le jour du scrutin, qu'il va voter pour l'avenir de l'Algérie», rappelant à l'assistance que ce geste citoyen est «la meilleure réponse aux discours défaitistes et alarmistes véhiculés par certains courants politiques qui tentent d'isoler la société et la marginaliser». Evoquant le soutien de sa formation en faveur du candidat indépendant, Abdelaziz Bouteflika, le secrétaire général de l'instance exécutive du FLN a indiqué que ce soutien émane de la profonde conviction des militants du parti de la justesse de la politique suivie jusqu'ici par M.Bouteflika. «Une politique, a-t-il dit, qui a permis de redorer l'image de l'Algérie, d'assurer sa stabilité et de mettre un terme à la fitna et l'effusion de sang qui ont endeuillé des milliers de familles algériennes.» M.Belkhadem a estimé, en outre, que les acquis réalisés durant les deux derniers quinquennats sont un argument suffisant pour s'aligner au côté du candidat Bouteflika, réitérant par la même occasion, le soutien indéfectible de sa formation pour «l'homme qui a oeuvré pour la stabilité du pays, relancé son économie et ressoudé la société».