À l'appel du PST et du comité pour la solidarité avec les travailleurs, une marche a été organisée le jeudi 1er mai à Béjaïa à l'occasion de la Journée internationale des travailleurs. Quelque 500 personnes ont marché dans les rues de Béjaïa à l'occasion de la célébration de la Journée internationale pour les droits des travailleurs en présence du secrétaire général du parti, Mahmoud Rachidi, pour protester contre «la politique libérale», responsable, selon le PST, de la destruction des entreprises publiques, du chômage et de la corruption et aussi pour réclamer le respect des libertés démocratiques dont notamment le respect de la liberté syndicale. Ils ont battu le pavé du Théâtre régional Malek-Bouguermouh jusqu'à l'esplanade de la Maison de la culture sise à Aamriw où une prise de parole a été improvisée par les responsables du parti ainsi que les représentants du comité de solidarité avec les travailleurs, et des représentants des entreprises en difficultés dont l'ETR, Getic et Socerca. Des interventions soulignant et dénonçant, les unes après les autres, la paupérisation de la société malgré l'augmentation du prix du baril de pétrole. Dans une déclaration du PST, ce dernier a souligné: «Le régime s'est affaibli.» L'opposition libérale à l'image de Benflis ou réformiste à l'image de Hanoune, n'a pas réussi à incarner une alternative crédible pour les masses populaires... Pour le PST, le combat des travailleurs et des masses populaires continue. Les différentes luttes des travailleurs rappellent en ce 1er mai que la résistance contre le libéralisme est la seule alternative pour imposer une autre politique. Une autre politique qui ne brade pas le secteur public aux prédateurs privés, qui ne brade pas nos richesses et notre souveraineté aux puissances impérialistes.»