Au moins 36 personnes, dont huit militaires, ont été tués dans des affrontement entre l'armée malienne et des hommes armés dans la ville de Kidal (extrême nord), a annoncé hier le gouvernement malien. «Au cours des affrontements, les forces armées maliennes ont enregistré huit morts et 25 blessés, tandis que 28 morts et 62 blessés ont été dénombrés du côté des agresseurs», a déclaré le ministère malien de la Défense dans un communiqué. Les «agresseurs» sont des éléments du MNLA, le Mouvement national de libération de l'Azawad, l'un des trois groupes armés actifs dans le nord du pays, selon le communiqué. Le gouvernement a, en outre, annoncé que «la rébellion touareg du MNLA et des «terroristes» retiennent en otages «une trentaine de fonctionnaires» à Kidal. Les combats se sont déroulés, hier samedi, dans la région de Kidal, dans le nord du Mali, le fief de la rébellion touaregue. L'armée malienne a «repris le contrôle de tous les bâtiments administratifs, à l'exception pour le moment du gouvernorat de Kidal, où le MNLA et les terroristes détiennent une trentaine de fonctionnaires en otage», indique le ministère de la Défense. Le porte-parole du gouvernement, Mahamane Baby, cité par la chaîne de télévision BBC, a affirmé que «les terroristes qui nous ont attaqués hier ont effectivement enlevé une trentaine d'agents de l'administration publique».