Les thèses s'affrontent. Les scientifiques se livrent une guerre sans merci. L'objet du conflit: le gaz de schiste. C'est quoi, le gaz de schiste? Comment le distinguer du gaz naturel? Pourquoi les scientifiques s'étripent-ils à ce sujet? Le schiste est une roche qui se présente comme un mille-feuille emprisonnant entre ses couches du gaz. Contrairement au gaz naturel qui est sous pression, ce qui facilite son extraction (comme pour le pétrole), l'exploitation du gaz de schiste nécessite un forage à l'horizontal en plus du vertical pour atteindre le mille-feuille. Ensuite, il s'agit de libérer le gaz contenu dans chacune des couches de la roche pour enfin l'extraire. Et c'est là où les adversaires de l'exploitation du gaz de schiste se dressent et crient à la pollution. Pourquoi? La défragmentation du mille-feuilles est obtenue par la technique dite fracturation hydraulique (la méthode est vieille de plus d'un siècle). A l'eau sont ajoutés du sable, des lubrifiants ainsi que des détergents. Pour rester compréhensibles, le détail et la nécessité de cette composition sont inutiles au commun des mortels. C'est la présence des détergents et des lubrifiants qui fait hurler les «anti-schiste». Pour l'eau, ils pointent le gaspillage. Ils sont les plus entendus du fait de la bienveillance des médias lourds internationaux qui leur ouvrent largement les bras. Et pourquoi donc? On le verra plus loin. Dans leurs discours de «gardiens du temple», ils arguent que cela contamine les eaux souterraines et de ce fait menace la vie sur terre. D'autres vont jusqu'à avancer que cela entraîne des séismes (sans les prévenir). Rien n'est trop fort pour nous faire peur. En réalité, et sur le terrain, la fracturation hydraulique a évolué. Plusieurs techniques dites alternatives existent pour faire échec aux thèses écolos. Ce sujet est mis en avant chez nous depuis la décision du dernier Conseil des ministres de lancer la production du gaz de schiste. Et vas-y que je te démonte! A coups d'arguments «savants» que le grand public ne comprend pas. C'est à celui qui criera le plus fort ou qui apparaîtra le plus à l'écran. C'est pourquoi, nous nous sommes intéressés au sujet pour raisonner autrement que les scientifiques qui ne sont pas d'accord. D'abord, nous avons remarqué que cette nouvelle production de gaz est liée à des enjeux géostratégiques. Ce qui explique la guerre médiatique en cours (sinon, les chercheurs ont leurs tribunes dédiées). Ensuite que les Etats-Unis sourds aux «Verts» de toutes les couleurs «schistent» à tout-va. Ce qui semble leur réussir puisqu'il est prévu qu'en 2015, ils atteindront l'autosuffisance énergétique et mieux, ils deviendront exportateurs. L'Europe observe de loin et devant le succès américain, nombre de ces pays comme l'Allemagne, l'Angleterre, la Suède, etc, ont sauté le pas. L'Australie, la Chine, l'Inde et sans oublier la Russie, tous s'y mettent ou sont en cours. Et on voudrait que l'Algérie s'en prive? Et pourquoi donc? Pour sauver, à elle seule, toute la planète? Soyons sérieux, même en ne pipant pas grand-chose à la science ni à la technique, il reste tout de même, chez les Algériens, du bon sens. Assez pour savoir que les écologistes, aujourd'hui, font plus de politique que les détergents de la fragmentation décriée. Comme pour le H1N1. Comme dans l'encouragement à remplacer la cigarette «conventionnelle» par la cigarette électronique «non conventionnelle» dont on ne connaîtra les effets nocifs sur la santé que plus tard. Après les dégâts. Et dans bien d'autres cas. Il n'échappe à personne, non plus, que beaucoup de scientifiques sont aujourd'hui «mouillés» jusqu'au cou dans des conflits d'intérêts. La morale se perd dans le monde scientifique. Les scientifiques devraient plutôt surveiller cette forme de pollution qui dévalorise leurs discours. Les grands dirigeants de ce monde ne les écoutent plus!