C'est cet après-midi à 17 heures, au complexe sportif de Sousse qu'aura lieu la première manche pour le compte de la finale entre notre digne représentant, en l'occurrence, la JSK et l'ES Sahel de Tunisie. Revigorés et très motivés après leur dernier succès face aux Ivoiriens, les coéquipiers de Aziz Benhamlat ont tous les moyens d'arracher un résultat positif même si leurs adversaires du jour évolueront at home et devant leur public. Aussi, les Kabyles sauront éviter la pression qui va leur être imposée dès l'entame de la rencontre car à ce niveau de la compétition, ils sont plus qu'aguerris. Seulement, une partie de football n'est acquise que sur le terrain et là, les Tunisiens du Sahel vont tenter le diable pour piéger la JSK en imposant leur jeu qui consistera à faire commettre l'irréparable à la JSK. L'ES Sahel est un sérieux prétendant au sacre et comporte des individualités qui, jusqu'à présent, ont fait leur preuve aussi bien au niveau du football tunisien que sur le plan africain. Pour preuve, l'ES Sahel détient un palmarès étoffé. Les Sahéliens ont été sacrés sept fois champions de Tunisie et ont décroché la coupe nationale en autant de fois. Sur le plan continental, l'ES Sahel n'est pas un nouveau débarqué puisqu'il a arraché quatre fois la Coupe africaine des clubs et une Coupe maghrébine. A l'instar de la formation kabyle, l'ES Sahel joue sa cinquième finale continentale après avoir connu, par deux fois, les joies de la finale pour le compte de la coupe de la CAF, en 1997 face à l'AS Kaloum du Sénégal et en 1999 face au Widad de Casablanca. L'ES Sahel a, toujours, enfanté de grands joueurs à l'image de Abdelmadjid Chelali et Zoubir Baya. Mais pour cette finale, l'ES Sahel s'est qualifiée difficilement en perdant en chemin Zied Jaziri et Farès Zouaghi, suspendus, alors que Kaïd Ghodbane est incertain en raison d'une blessure, une aubaine dont devraient profiter les camarades de Abaci. Par ailleurs, les supporters kabyles qui se sont déplacés en masse seront d'un apport appréciable au complexe sportif de Sousse. Enfin, cette première manche, qui ne sera pas de tout repos pour la JSK, est déterminante pour la phase retour où les protégés de Mouassa devront évoluer sur du velours. Gageons que nos dignes représentants triomphent pour que le football algérien soit le grand vainqueur en ces temps de vaches maigres et à un moment où un président de la FAF vient d'être élu en toute transparence et qui sera présent pour la circonstance.