Six conventions de partenariats ont été signées dans le domaine de l'industrie agroalimentaire, l'hydraulique et l'environnement. Six conventions de partenariats ont été signées entre l'Ecole nationale supérieure d'agronomie (Ensa, ex-INA) et des entreprises publiques et privées, dans l'optique d'intégrer l'environnement socio-économique, et de procurer un cadre codifié. Il s'agit également de donner un cachet officiel à la coopération qui se faisait déjà par le passé entre cette école et les différentes entreprises. En effet, le principal partenariat concerne celui signé avec le Centre de recherche et de développement (CRD) du groupe Saidal en vue de produire une molécule pour la production de médicaments à base de tissus végétaux. M.Chérif Omari, le directeur de la formation continue et des relations extérieures de l'Ensa, qui s'est déplacé à notre rédaction, nous a apporté quelques éclaircissements à propos de ce partenariat. Il nous a fait savoir que «la base de tout médicament est une plante». Et c'est là que l'Ensa intervient par le biais de son savoir-faire, dans l'extraction des plantes, ou comme il l'a désigné «le savoir de la biotechnologie végétale» en procédant au «génie génétique». Ce partenariat selon lui, est «un contrat avenant et concret» et une formule gagnant/gagnant, à savoir le groupe Saidal apporte son «brevet» et l'Ensa son «savoir-faire». Cette initiative vise en premier lieu, selon M.Omari «le renforcement de la production locale en produits pharmaceutiques», mais également «un levier pour réduire la facture des importations». Le deuxième partenariat a été signé avec la SGP/Cegro pour mettre en place un plan de formation et de renforcement des capacités managériales, dans le domaine de l'industrie de transformation des céréales pour consolider la sécurité alimentaire du pays. Par ailleurs, un autre partenariat a été signé avec la Sarl Diam Grain, leader des aliments de bétail en Algérie, concernant la formation et la recherche pour l'intégration de la filière des élevages et aliments de bétail. Ce partenariat vise, selon M.Oamri, à «développer la production nationale du lait et des viandes rouges et blanches». Sur le volet écologique, des partenariats ont été également signés avec les parcs nationaux pour sauvegarder et développer le patrimoine forestier et environnemental, notamment avec le parc du Djurdjura, de Chréa et Théniet El Hadd. A ce propos, il nous a indiqué que «le partenariat se basera sur la faune et la flore, et notamment en matière de formation et de recherche». M.Omari nous a fait part du projet Agropôle, qui selon lui permettra de mettre en place des liens structurés entre l'école et le monde des entreprises. Ce projet qui est un plan stratégique entamé en 2010, se décline en 5 axes dont la refonte des programmes et l'adaptation des ingénieurs, la mise en place d'une stratégie à même de booster la recherche. Dans ce sens, M.Omari nous a révélé que «nous avons obtenu un financement de la part de la tutelle afin de construire une serre hautement technologique», qui selon lui «est la première en Afrique». L'ouverture aux partenariats internationaux figure également parmi les axes de ce programme, et ce en vue «d'assurer la mobilité des enseignants, doctorants et étudiants, ainsi que d'être à jour en matière d'innovations», a-t-il souligné. Dans ce contexte, M.Omari a évoqué les partenariats de l'Ensa sur l'échelle internationale, notamment celle avec l'université Laval du Canada, et l'université Agropolis de Montpellier (France). Pour les prochains partenariats, M.Omari nous a révélé «la signature de deux autres conventions».