Le professeur en droit public, Azzouz Kardoun, a opté, samedi à Alger, dans le cadre des consultations autour du projet de révision constitutionnelle, pour une constitution consensuelle, enrichie par les nouvelles données politiques et techniques. "Nous devons sortir avec une Constitution consensuelle, qui doit être enrichie par les nouvelles données politiques et techniques", a indiqué M. Kardoun, dans une déclaration à la presse, à l'issue de sa rencontre avec le ministre d'Etat, directeur de cabinet de la Présidence de la république, Ahmed Ouyahia, chargé de mener les consultations sur le projet de révision constitutionnelle. M. Kardoun, qui était le président de la Commission de révision de la Constitution en 2013, a déclaré avoir abordé avec M. Ouyahia le nouveau projet de révision de façon générale. "J'ai présenté à M. Ouyahia le travail accompli par ladite commission", soulignant avoir "remis le projet de révision de la Constitution (de 2013) à la partie concernée". Il a relevé qu'"après l'élection présidentielle d'avril dernier, il y a eu de nouvelles données qui doivent être prises en considération pour l'enrichissement de la Constitution". M. Kardoun a considéré ces nouvelles données comme "une plateforme de travail pour les consultations en cours sur la révision de la Constitution". "Nous sommes d'accord sur cette nouvelle approche", a-t-il ajouté. Le 15 mai dernier, la présidence de la République avait adressé des invitations à 150 partenaires constitués notamment des partis politiques, organisations et associations nationales représentants de diverses corporations, en vertu de la décision du président Bouteflika, prise le 7 mai dernier, en Conseil des ministres.