Béjaïa, en un laps de temps très court, est sortie de sa léthargie Dimanche soir, très tard dans la nuit, les lampions ne se sont pas éteints à Béjaïa, les enfants de Yemma Gouraya ne juraient que par leur Equipe nationale fétiche. Il y a des scènes, des ambiances, des fêtes qu'on n'oubliera pas de sitôt. Ce fut, justement, celle vécue hier dans l'ex-capitale des Hammadites à l'instar des autres liesses vécus dans les quatre coins du pays. C'était la fiesta comme si on attendait cette victoire depuis bien longtemps. A la lumière de ce qui s'est passé, pourtant par improvisation, on croirait que ce défilé a été soigneusement préparé. En effet, au coup de sifflet final, comme un seul homme, les Béjaouis ont investi les rues et ruelles, aussi bien de la ville de Yemma Gouraya, que des autres chefs-lieux des communes de Béjaïa. La victoire a été fêtée comme il se doit durant une bonne partie de la nuit. L ́ambiance était euphorique et électrique à la fois. Des milliers de personnes sont sorties pour fêter la belle victoire acquise face à la Corée du Sud. Les inconditionnels supporters des Verts ont vibré sur les chants «One two, three Viva l ́Algérie, Allez les Verts, Ya l ́khedra diri halla et autres L ́dzaïr (l ́Algérie) tricité. Des scènes de liesse rehaussées de pétards, de fumigènes de feux d ́artifice, de youyous et de klaxons de voitures, voire de camions en même temps que le rugissement des sirènes des bateaux à quai dans le port de la ville. D'immenses cortèges se sont immédiatement formés et commençaient à sillonner les artères de la ville de Béjaïa qui, en un laps de temps très court est sortie de sa léthargie et ce, durant toute la nuit. Les supporters des Verts, ivres de joie après cette belle et précieuse victoire criaient à tue-tête: One, two, three, Viva l'Algérie. Des youyous fusaient des balcons et une fierté se lisait hier sur les visages des Bédjaouis qui reprennent confiance après la piètre prestation des Verts face aux Belges. «On aurait gagné avec un score lourd face à la Belgique si l'équipe avait joué de la même manière qu'avec la Corée du Sud. Dommage, qu'on avait peur de cet ogre qui n'en était finalement pas un. Maintenant, on peut espérer à la qualification car la balle est dans notre camp, désormais».Dimanche soir dernier, tard dans la nuit, les lampions ne se sont pas éteints à Bejaïa, les enfants de Yemma Gouraya ne juraient que par leur équipe fétiche. Les jeunes, moins jeunes, femmes, hommes, tous croient en leur Equipe nationale. Bravo aux joueurs qui se sont donné à fond pour arracher cette victoire historique. «Après 32 ans de désert, on gagne enfin en phase finale de la Coupe du monde grâce à une nouvelle génération de joueurs qui n'ont rien à envier aux grandes stars du monde. Ils ont toutes les qualités recquises pour faire parler d'eux et hisser le drapeau national parmi les grandes nations du football mondial», nous déclarait un groupe d'hommes avertis.