La ville d'Annaba aura cette année le privilège d'abriter la cinquième édition. La ville d'Annaba accueillera très bientôt la cinquième édition du film d'expression amazighe dans toutes ses variantes linguistiques et ce, du 17 au 24 juin prochain. Cette initiative est placée sous le patronage de Mme la ministre de la Culture et de M. le wali de Annaba ainsi que le Haut-Commissariat à l'amazighité. En effet, ce festival du film amazigh est à sa cinquième édition. La première édition s'est tenue en juin 1999 à la cinémathèque d'Alger, suivie d'une deuxième rencontre, placée sous le signe «hommage à Azzedine Meddour» à la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou en octobre 2000. La troisième escale s'est déroulée à Oran en septembre 2002 avec une nouveauté marquant le principe de la compétition entre participants et enfin, le dernier rendez-vous a été inscrit dans le cadre de l'Année de l'Algérie en France et s'est tenu au Magic Cinéma de Bobigny, en France, en octobre 2003. Pour la ligne éditoriale de ce festival, son aspect itinérant et son parcours sont méritoires à juste titre car il créé l'événement culturel à chaque édition. Le festival du film amazight / Algérie est désormais, institutionnalisé et structuré, ayant à son actif un capital expérience non négligeable. En ce qui concerne le programme arrêté, les projections seront en alternance entre films algérois et marocains. Au programme dix-sept films seront en compétition: Film produits en version amazighe en 2003 ou 2004 - de préférence avec un sous-titrage en arabe ou en français, Films jamais programmés dans le cadre de festivals et dépôt d'une copie obligatoire avant l'ouverture du festival et enfin la présence du réalisateur pour les débats est souhaitée. Par ailleurs, des tables rondes et conférences seront animées par des professionnels du cinéma. Il faut aussi noter qu'un atelier de formation à la Maison de la culture (sensibilisation aux métiers du cinéma) sera installé à cet effet. Ces ateliers de formation sont programmés en marge du festival et répondent à un besoin de sensibiliser et d'initier des jeunes de différentes régions du pays au cinéma et à ses métiers et ce, compte tenu du déficit en matière de formation dans ce domaine. Le nombre de jeunes stagiaires est limité à cinquante.