La crise du lait en ce mois de Ramadhan prend des proportions graves. Bien avant ce mois, les citoyens s'étaient habitués à des pénuries à répétition. Les appels au calme des responsables et les engagements de mettre un terme au déséquilibre qui caractérise ce segment de l'agroalimentaire sont, en fait un coup d'épée dans l'eau. Les producteurs, les distributeurs, les détaillants font ce qu'ils veulent sans être inquiétés. La vente concomitante, une technique de vente datant de l'ère de plomb et des Galeries algériennes revient. Le sachet de lait si vous avez la chance de le voir, est cédé avec un litre de lait caillé, une boîte de fromage ou six pots de yaourt. Ainsi, et même interdite cette vente est pratiquée sans qu'aucun ne trouve à redire. Le citoyen se soumet parce que le sachet de lait reste un produit vital pas cher comparativement à ce lait de vache ou emballé dans des boîtes.