Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a déclaré dimanche qu'il restait "des divergences très importantes" dans les négociations sur le nucléaire iranien, à une semaine de la date butoir pour la conclusion d'un accord. "Nous avons bien sûr certaines divergences très importantes. Nous avons besoin de voir si nous pouvons faire quelques progrès", a-t-il déclaré à des journalistes à Vienne où il doit s'entretenir avec ses homologues français, allemand, britannique ainsi qu'avec le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif. "Il est vital de s'assurer que l'Iran ne va pas développer l'arme nucléaire, que leur programme est pacifique", a-t-il ajouté. Les chefs de la diplomatie des grandes puissances occidentales veulent faire le point sur l'avancée des discussions, entrées dans leur phase finale à Vienne, et tenter de surmonter les obstacles à la conclusion d'un accord. Le principal point d'achoppement porte sur la capacité d'enrichissement d'uranium et le nombre de centrifugeuses que conserverait l'Iran après un accord. Le règlement de cet épineux conflit de plus de 10 ans permettrait une levée des sanctions qui étouffent l'économie iranienne. Les pourparlers doivent se terminer le 20 juillet mais les deux parties pourront d'un commun accord les prolonger. Le conflit entre Israël et le Hamas va aussi s'inviter dans les discussions entre les ministres occidentaux, qui chercheront, selon le Britannique William Hague, à définir "une action internationale urgente et concertée" en vue d'un cessez-le-feu.