Hommage à l'artiste La wilaya de Béjaïa, l'ex-capitale des Hammadites vibrera à partir du 9 août prochain et pendant six jours au rythme de la musique et de la chanson kabyles. La conférence de presse animée par la commissaire du Festival local de la chanson et de la musique kabyles, Mme Gaoua Salima en présence de Kamel Hamadi parrain du festival et président du jury du concours, Hier, au restaurant Le Jasmin, a levé le voile sur plusieurs volets en rapport avec cette nouvelle édition dédiée, cette année, au chanteur le plus populaire de Yemma Gouraya, le défunt Abdelkader Bouhi. Avant d'entamer le traditionnel questions-réponses avec les journalistes présents à la conférence de presse, Mme Gaoua Salima, la commissaire du Festival, a retracé les grandes lignes du programme. Ainsi, le coup d'envoi sera donné samedi 9 août à partir de 18h. Au programme, une cérémonie d'ouverture avec la jeune chanteuse Nouria Yasmine qui interprétera une nouvelle chanson écrite et composée par Kamel Hamadi, suivie d'une projection vidéo sur la vie et le parcours artistique du défunt Abdelkader Bouhi. En soirée, l'honneur reviendra à l'icône de la chanson kabyle, une figure non moins illustre de la chanson kabyle, en l'occurrence Akli Yahyaten. La nouveauté de cette année consiste en la convention signée l'année dernière avec le commissariat de la chanson mozabite: «Nous avons invité les premiers des troupes mozabites pour se produire chez nous durant cette nouvelle édition en plus des invitations lancées à tous les commissaires des autres festivals» nous déclare Mme Gaoua dans sa conférence de presse. «Chansons et mémoires» est la thématique réservée à cette 7e édition du Festival culturel local de la musique et de la chanson kabyles qui se tiendra du 9 au 15 août en cours à Béjaïa. Cette nouvelle édition se tiendra en hommage à l'artiste-chanteur, le défunt Abdelkader Bouhi. Huit wilayas prendront part à cette nouvelle édition. Il s'agit des wilayas d'Alger, Jijel, Tizi Ouzou, Bouira, Boumerdès, Sétif, Bordj Bou Arréridj et Béjaïa. Concerts de chant et musique, ateliers de musique, exposition d'instruments de musique et de photos d'artistes d'hier et d'aujourd'hui, projection de documentaires et de films sont au programme de cette 7e édition. Le commissariat du Festival a réservé deux journées pour débattre de la chanson kabyle béjaouie. Devenue une tradition depuis son lancement au mois de décembre 2008, le festival ne se déroulera pas uniquement au chef-lieu puisque pas moins de 10 communes vont accueillir des festivités à l'instar de El Kseur, Amizour, Darguina, Sedouk, El Flay, Oued Ghir, Aït Djellil, Adekar, et Beni Ksila. Au chef-lieu, les festivités se dérouleront sur l'esplanade. Quelque 150 artistes locaux animeront les différents plateaux érigés à cet effet. Quant aux artistes vedettes, on notera la présence de Akli Yahyaten, Aït Menguellet et Rabah Asma.. Pour ne pas se focaliser sur le chant et la musique, Mme Gaoua et M.Kamel Hammadi, la commissaire et le parrain du festival respectivement ont concocté un cycle de conférences-débats, projection de documentaires sur l'oeuvre et la vie de Abdelkader Bouhi et un débat de deux jours sur la chanson kabyle de V'gayet avec 15 artistes locaux. La directrice de la Maison de la culture Taos-Amrouche, non moins commissaire du festival, Mme Gaoua a assuré ledit point de presse en compagnie de Kamel Hammadi que ce festival est fait pour promouvoir la musique et la chanson kabyle. «Nous sommes à la fois sur les traces des anciens et à la découverte des jeunes talents. Comme chaque année, nous donnons la chance aux nouveaux groupes et troupes pour faire valoir leur talent devant un jury qui sera présidé cette année et pour la deuxième année consécutive par l'icône de la chanson algérienne, en général, et kabyle en particulier, Kamel Hammadi en l'occurrence» de son côté, Kamel Hammadi a déclaré: «Nous sommes à la 7e édition, tout est à l'honneur des initiateurs, des organisateurs et du public. Cela prouve aussi que nous avançons. La balle est dans le camp des jeunes talents qui doivent sur scène montrer de quoi ils sont capables, mais aussi du camp des autorités concernées pour les accompagner dans leur entreprise. Si j'ai un conseil à leur donner, c'est bien le travail, car seul le travail et le savoir-faire sont la clé de la réussite». Concernant les lauréats des éditions précédentes, la commissaire du festival assure qu'un concours les réunira tous pour faire sortir les meilleurs des meilleurs l'année prochaine lors de la 8e édition. A noter qu'en termes de subvention, celle de cette édition est la même que celle de l'année dernière, soit 150 millions de dinars.