L'une des nouveautés de la 6e édition du Festival de la chanson kabyle, qui a eu lieu du 30 juin au 5 juillet, à la Maison de la culture de Béjaïa, est l'intégration d'un programme destiné aux très jeunes talents, âgés de 6 à 12 ans. Ainsi, chaque matinée, des chorales ou des jeunes chantant en solo, interprètent d'anciennes chansons, qui ont marqué le patrimoine artistique kabyle, sous les yeux de Kamal Hamadi, le parrain de ce festival, dédié cette année, pour rappel, à cheikh Arab Ouzellag, l'un des pionniers de la chanson kabyle. "À travers l'animation culturelle que nous faisions tout au long de l'année, nous avons découvert de petits jeunes qui ont vraiment du talent dans la chanson kabyle. Justement, ce festival est conçu pour la promotion de ces jeunes talentueux. Et, la nouveauté dans cette édition est l'inclusion d'un programme matinal consacré aux enfants pour rendre hommage aux ténors de la chanson kabyle tels que Slimane Azem, Cherif Kheddam, Hnifa, etc. Kamel Hamadi, qui assiste à ce programme, avait pleuré et a été très ému en écoutant des enfants interprétant des chansons composées il y a 40 ans ou plus par des maîtres de la chanson kabyle. Cela lui a fait énormément plaisir", nous a dit Gaoua Salima, directrice de la Maison de la culture de Béjaïa et commissaire de ce festival. L'hommage a été rendu, lors de la matinée de mercredi, entre autres, aux chanteurs Slimane Azem, Akli Yahyaten, Cherif Kheddam et Hnifa. En effet, des enfants ont égayé le public bédjaoui. Les choristes du groupe Mahfoud Keddache, qui ont magnifiquement interprété El Waqt aghedar et Idahred wagur de Slimane Azem, ont été chaleureusement applaudis par le public, composé essentiellement de familles. D'une voix suave, le jeune Chaleb Aris a interprété, en solo, quant à lui, les célèbres chansons d'Akli Yahyaten, notamment Jahegh bezaf damezyan et Taramant. Invitée à donner son appréciation sur le déroulement de ce festival, Mme Gaoua nous avouera qu'elle est très satisfaite. "Tout se passe à merveille ! Nous sommes très satisfaits. Il y a du monde durant les conférences et les galas. Dans la soirée de mardi, Zedek Mouloud a donné un concert extraordinaire devant 3500 spectateurs, composés notamment de famille", se réjouit la commissaire de ce festival. Mercredi soir, le public était au rendez-vous avec Brahim Tayeb, l'auteur de la célèbre chanson Ussan nni (ces jours-là), qui a animé un gala sur l'esplanade de la Maison de la culture Taos-Amrouche de Béjaïa. Slimane B. Nom Adresse email