Une baisse significative des prix de la viande rouge La transmission peut aussi s'effectuer de manière indirecte par des outils contaminés, des véhicules, des personnes et par la consommation de viande et de produits laitiers. La fièvre aphteuse qui fait des ravages depuis plusieurs semaines dans tout le pays, vient de prendre d'autres proportions encore plus graves. Le risque de contamination hors bovins plonge tout le peuple dans la panique... fiévreuse! Il faut dire qu'à travers tout le pays, bien des interrogations plongent le citoyen dans le flou: doit-on manger la viande rouge ou pas? La maladie contamine-t-elle les moutons, les chèvres et/ou même les hommes?... La mort de quelques moutons dans la localité d'Ouled Djellal (Biskra) a rajouté du virus à la polémique. Le gouvernement, par la voix de son ministre de l'Agriculture et ses collaborateurs, ne cesse de rassurer les citoyens... sauf qu'il faut l'avouer, éleveurs de bovins, d'ovins, bouchers jusqu'au simple consommateur de viande, c'est carrément la «panique»! D'abord, depuis la mort de quelques moutons dans la localité d'Ouled Djellal dans la wilaya de Biskra, où le directeur des services vétérinaires au ministère de l'Agriculture, Karim Boughalem, a nié l'existence de cas de transmission de la fièvre aphteuse à des ovins. Des analyses et tests spécialisés ont montré, selon lui, que les ovins morts étaient effectivement touchés par l'entérotoximie. De son côté, le contrôleur général des services vétérinaires au ministère, Abdelmalek Bouhbal, a confirmé la mort d'ovins samedi et dimanche derniers dans la localité d'Ouled Djellal, à la suite du remplacement par un certain nombre d'éleveurs du fourrage sec par du fourrage vert comme aliment du bétail. Ce changement subit d'alimentation a conduit, explique-t-il, à la prolifération mortelle d'un type de bactéries dans l'intestin des ovins touchés. Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Abdelwahab Nouri, a assuré, qu'il n'y a «aucun risque», sur la santé publique, de consommer de la viande et du lait de vache en vente sur le marché, suite à l'apparition de la fièvre aphteuse. «La consommation de viande et de lait de vache ne présente aucun risque sur la santé des citoyens», a affirmé M.Nouri pour rassurer les consommateurs préoccupés par la propagation de la fièvre aphteuse chez les bovins dans de nombreuses wilayas, en marge d'une visite à Blida pour s'enquérir de la mise en oeuvre des instructions prises en vue d'endiguer cette maladie. Il a également lancé un appel aux vétérinaires afin d'engager des campagnes d'information au sein de la population, pour la rassurer quant à la «bonne qualité des produits proposés à la vente sur le marché», parallèlement à la sensibilisation des éleveurs sur les «grands risques encourus par cette maladie dangereuse».