Le NAHD, drivé pourtant par un coach expérimenté, Azzeddine Aït Djoudi, a malheureusement montré un visage des plus faibles, malgré un Onze constitué de plusieurs joueurs que l'on ne présente plus. Vendredi dernier au stade Omar-Hamadi de Bologhine s'est déroulée, sous une chaleur étouffante, le match avancé de la première journée du championnat professionnel Mobilis de Ligue 1, en l'occurrence la rencontre NA Hussein Dey - MO Béjaïa. Un match d'ouverture de la nouvelle saison footballistique 2014-2015, et qui coïncidait avant-hier après-midi avec le retour en Ligue 1 des Sang et Or du Nasria, face à un adversaire béjaoui qui entamait, de son côté, sa deuxième saison consécutive parmi l'élite. Pour rappel, lors du précédent championnat, les Crabes du MO Béjaïa avaient débuté leur aventure en Ligue 1 sur cette même pelouse où dès la première journée, les Mobistes avaient essuyé d'entrée un cinglant revers devant l'USM Alger, sur le score de 4 à 1. A l'époque, le MOB était encore drivé par le coach Rahmouni. Mais par la suite, le technicien en question, et qui a été l'artisan de l'accession historique du Mouloudia de Béjaïa, a fini par céder sa place à Abdelkader Amrani, toujours en poste, et qui vient d'entamer la nouvelle saison, par un premier succès probant, aux dépens de son hôte algérois, de retour dans la cour des grands. Malheureusement pour les supporters du NAHD qui ont daigné faire le court déplacement au stade Omar-Hamadi, on a très vite déchanté. Pour cause, après 30 minutes de jeu, les Sang et Or étaient déjà menés à la marque sur le score de 2 à 0, suite à un doublé de l'attaquant malien Ballo, signé aux 22ème et 32ème minutes. Les Nahdistes qui avaient pourtant très rapidement porté le danger dans le camp mobiste, notamment pendant dix bonnes minutes, se sont par la suite progressivement laissés «absorber» par l'excellent plan de bataille mis en place par le très expérimenté entraîneur des Crabes de Yemma Gouraya, en l'occurrence Amrani, dont l'oeil avisé en la matière, avait très vite décelé plusieurs dysfonctionnements dans le jeu de son adversaire du jour. Le Nasria, drivé pourtant de son côté par le non moins expérimenté entraîneur, Azzeddine Aït Djoudi, le nouveau coach, mais qui a malheureusement montré avant-hier, un visage des plus faibles, malgré un Onze constitué de plusieurs joueurs que l'on ne présente plus aujourd'hui. Des éléments comme par exemple le portier Ghalem, ou bien les défenseurs axiaux Guebli et surtout Benabderrahmane, sans oublier de citer les très expérimentés et chevronnés Abdeslam, Metref, Bendebka, et autres Ouznadji, devaient tous en principe, permettre au NA Hussein Dey de fournir une meilleure prestation que celle qui a été la sienne face au MO Béjaïa. Pis encore, avant la pause, Aït Djoudi avait été contraint de procéder, coup sur coup, à deux changements dans l'espoir de provoquer un déclic qui n'allait finalement se produire qu'après le retour des vestiaires, avec l'incorporation sur le flanc gauche de l'attaque nahdiste du remuant Touahri. Mais face à une formation mobiste très bien organisée dans ses trois compartiments, et au sein de laquelle le gardien de but Zaïdi s'est montré à la hauteur, et un Zerdab toujours aussi percutant, les Sang et Or n'ont jamais su trouver la faille, et étaient incapables de concrétiser plusieurs belles occasions qu'ils s'étaient procurées, mais lamentablement gâchées par leur nouvel attaquant camerounais Deboué Christian. Un manque flagrant de réalisme en attaque, comme l'a justement reconnu après le match, le coach Aït Djoudi, et qui contrastait fortement avant-hier avec la maestria des coéquipiers de l'excellent capitaine d'équipe mobiste, Nassim Dehouche, omniprésent avant sa sortie, et remplacé par le jeune et redoutable attaquant Chetal, transfuge de l'USM Alger. Une belle victoire bougiote qui a mis en lumière un Onze mobiste avec lequel il va falloir sérieusement compter, tant les protégés du coach Amrani ont très intelligemment joué le coup, et auraient même pu corser davantage l'addition devant un adversaire nahdiste, d'ores et déjà, contraint de revoir complètement sa copie s'il souhaite être rapidement dans le tempo de la Ligue 1.