Le premier derby kabyle entre le MOB et la JSK n'a pas tenu ses promesses Au terme d'un derby qui a tenu toutes ses promesses, le premier face-à-face de la JSK avec le MOB, les Canaris n'ont pas réussi à venir à bout des Crabes de la vallée. Le derby historique qui a opposé avant-hier après-midi à Tizi Ouzou la JS Kabylie et le MO Béjaïa, n'a finalement pas connu de vainqueur. Les Canaris du Djurdjura et les Crabes de Yemma Gouraya, se sont finalement quittés sur un score nul de zéro partout. Au terme d'une rencontre derby qui a tenu toutes ses promesses et surtout longtemps tenu en haleine les nombreux supporters de la JSK et du MOB, présents samedi dernier au stade du 1er-Novembre, le premier face-à-face JSK-MOB, pour le compte du championnat professionnel de Ligue 1, les Canaris n'ont pas réussi à venir à bout des Crabes de la vallée. Malgré une domination presque quasi permanente des protégés de l'entraîneur Azzedine Aït Djoudi, notamment en seconde mi-temps, la formation chère aux Hammadites, a finalement réussi le pari de tenir jusqu'au bout, pour arracher son tout premier point en déplacement. Abdelkader Amrani qui alignait pour la circonstance une équipe mobiste bien entrée dans le match, a admirablement joué le coup en défense, en mettant notamment l'attaquant camerounais Albert Ebossé sous haute surveillance. Pourtant, l'équipe alignée samedi dernier par Aït Djoudi, pouvait largement arriver à ses fins, au lieu d'être contrainte au partage des points, devant son club voisin, nouveau promu béjaoui. Sur une pelouse très glissante, les chocs ont été légion entre les joueurs des deux camps. Les Tayeb Maroci, Yesli et autres Sedkaoui n'ont nullement chômé face au dispositif mis en place par Amrani. De l'autre côté, le portier du MOB Berrefane a connu de très chauds moments, avant-hier sur la pelouse du stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou. Berrefane a d'ailleurs sorti plusieurs fois le grand jeu et fait étalage de beaucoup de classe et de sang-froid devant son ancienne équipe. Pour cause, comme à leur habitude, les Canaris ont souvent eu le monopole du ballon, et se sont aussi procuré une multitudes d'occasions franches. Mais en vain, samedi dernier, l'attaquant camerounais Albert Ebossé, a certainement été l'auteur de sa plus mauvaise production, depuis qu'il évolue cette saison à la JS Kabylie. D'ailleurs, après la fin du match, Azzedine Aït Djoudi n'a nullement été tendre envers son attaquant africain, après avoir estimé qu'Albert Ebossé, a carrément été à côté de la plaque face au MOB. Il est vrai que l'actuel meilleur buteur des Canaris, a pratiquement tout raté face à la solide défense du MOB, et au sein de laquelle les Chebana et autres Guedjali, ont finalement réussi à enfermer souvent entre leurs «pinces» l'attaquant n°1 de la JSK. Pris en tenaille, et souvent très mal inspiré en attaque, à l'image de plusieurs de ses coéquipiers, le Camerounais Ebossé a symbolisé à lui seul, le manque de chance et de réussite qui ont encore fui le club phare de la ville des Genêts. Mais, une fois de plus, l'homme en noir qui a dirigé ce premier derby inédit en Kabylie, en l'occurrence l'arbitre Hallalchi, a malheureusement connu une sortie très houleuse, tant les Kabyles, joueurs et dirigeants, ont violemment contesté son arbitrage. Une fois de plus, les Canaris du Djurdjura crient au scandale, étant persuadés d'avoir été privés de deux penaltys au moins. Quand un défenseur international comme Ali Rial, déclare haut et fort que son équipe a été sabotée, samedi dernier par l'arbitre et ses deux assistants, il est très clair que les nouveaux points concédés à domicile par la JS Kabylie, n'ont nullement été digérés, d'autant plus que ce dernier match nul essuyé à Tizi Ouzou, le troisième du genre, a coûté la première place aux Canaris. Toutefois, l'équipe de la JSK ne doit s'en prendre qu'à elle-même, d'autant plus que ses attaquants et ils étaient légion face aux Crabes du MOB, n'ont jamais su faire la différence dans le dernier geste. Les Aouedj, Chibane, Madi, Beziouen, continuent de faire preuve de manque de réalisme, et cela ne peut que pénaliser davantage la JSK. Le derby JSK-MOB a toutefois été marqué par un fair play total entre les deux clubs kabyles, et devenu aujourd'hui très rare dans nos stades de football.