L'altercation entre les deux joueurs a commencé sur le terrain Après la rencontre opposant le PSG à Bastia, particulièrement tendue entre l'attaquant brésilien Brandao et Thiago Motta, le premier a asséné un violent coup de tête au second. Le souhait de Nasser AL-Khelaifi, président du PSG, de voir l'attaquant brésilien de Bastia, Brandao, suspendu «à vie» ne sera sans doute pas exaucé. Selon les règlements de la Fédération française de football (FFF), le footballeur risque en effet jusqu'à deux ans de suspension ferme pour son coup de tête sur le joueur du Paris SG, Thiago Motta, avant-hier soir, après la rencontre PSG-Bastia (2-0). Ce que dit le règlement La peine dépendra de la gravité (encore indéterminée hier) de la blessure au nez de Thiago Motta, apparu en sang sur les images TV samedi soir après le coup de tête du Brésilien dans les couloirs à l'issue de PSG-Bastia (2-0). Le règlement disciplinaire de la Fédération française de football (FFF), version 2014-15, ne prévoit en effet pas de sanction plus dure pour ce type d'action d'antijeu perpétré en dehors de la rencontre. Si le coup n'occasionne pas de blessure ou si celle-ci n'entraîne pas une incapacité temporaire de travail (ITT), la sanction prévue est de huit matchs de suspension ferme. Si la blessure entraîne une ITT inférieure à huit jours, la suspension passe à un an. Et si ce seuil de huit jours d'invalidité est dépassé, l'auteur du coup risque alors deux ans de suspension ferme. Ce que disent les images Tout ce dont on dispose pour l'instant, c'est de l'image et du son. Un enregistrement de vidéosurveillance montre en effet un Brandao attendant Thiago Motta dans le couloir avant de le frapper d'un coup de tête qui semble prémédité. Sur d'autres vidéos, on voit le joueur du PSG le visage en sang, ce qui accrédite les déclarations du président parisien dans la soirée: «Le docteur m'a dit qu'il y avait 90% de chance qu'il ait le nez cassé». Auquel cas une ITT sera sans aucun doute prescrite au parisien. Ce que disent les joueurs Circonstances aggravantes pour Brandao, il n'en est pas à son premier geste déplacé et, durant la même rencontre, il a envoyé Grégory Van der Wiel sur une civière. Selon son coéquipier bastiais Julian Palmieri, «Thiago Motta a passé le match à dire fils de p... à toute l'équipe». Une sale habitude sur les terrains de football que la nouvelle recrue du PSG David Luiz n'a même pas pris la peine de nier: «Il y a peut-être eu des paroles sur le terrain» a-t-il concédé, avant de déclarer que Brandao n'avait «pas à faire ça». Les officiels, qui goûtent très peu quand un joueur se fait justice lui-même devant les caméras, seront nul doute du même avis.