La violation des droits de l'homme par les forces d'occupation marocaines est quotidienne Le Makhzen qui finance les groupes terroristes au Sahel constitue une véritable menace pour la stabilité régionale. Classé parmi les premiers pays exportateurs de la drogue au niveau du marché mondial, le régime marocain constitue une véritable menace pour la stabilité régionale, ont dénoncé, hier, des responsables sahraouis, lors d'une conférence au Centre de presse El Moudjahid à Alger. Les conférenciers n'ont pas manqué de rappeler, pour la énième fois, la violation des droits de l'homme par les forces d'occupation marocaines. «Le Makhzen est devenu une honte pour le monde entier, à cause de son soutien au colonialisme et le financement des groupes terroristes dans le Sahel, malgré que le Maroc n'ait pas de frontière avec le Mali» a déclaré Mohamed Cheikh Lahbib, secrétaire général des travailleurs sahraouis. L'ingérence du Makhzen dans la situation qui règne au Sahel n'est qu'un alibi afin de défendre sa politique féodale, d'une part et des autres pays colonisateurs à commencer par Israël d'autre part, a-t-il ajouté. Appuyant ses déclarations relatives au financement du terrorisme dans la région du Sahel, le conférencier indique que 80% des quantités de drogues saisies proviennent du Maroc. La part de la production et l'exportation de la drogue par le Maroc, est connue de tous, à commencer par l'ONU qui n'a pas manqué de rendre des documents publics afin de mettre le Makhzen devant ses responsabilités. Répondant aux rumeurs de l'implication du Sahara occidental dans le trafic de la drogue, le conférencier a précisé que «ce sont les services marocains qui jettent des tonnes de drogues dans les territoires occupés, afin de ternir l'image de la cause du peuple sahraoui». De plus, le Makhzen interdit la présence des organisations internationales dans les territoires occupés, rien que pour cacher la vérité à l'opinion, à commencer par la Minurso qui n'a pas vu ses prérogatives étendues à la défense des droits de l'homme. Le conférencier avance un nombre qui dépasse celui de 500 prisonniers sahraouis, 151 détenus au secret et 165 prisonniers politiques. Le Makhzen est situé dans une position de fer de lance pour certains pays de l'Occident qui protègent leurs intérêts dans la région et en Afrique d'où la soumission du Maroc à la domination économique étrangère au détriment du peuple marocain lui-même et d'autres pays de la région du Maghreb. De son côté, Mohamed El Ouali Akik, ministre des zones sahraouies occupées, a fait part de l'exploitation des richesses sahraouies et la réduction de la main-d'oeuvre sahraouie à raison de 25% seulement, après avoir été à 100%, en termes d'emploi des Sahraouis par les sociétés espagnoles, en plus de l'absence de tout investissement qui peut apporter une plus-value économique et sociale au peuple sahraoui. Les dissensions politiques et l'organisation de la société civile marocaine qui voient en la cause sahraouie, une question légitime, prouvent si bien, la prise de conscience à tous les niveaux des Marocains vis-à-vis de leurs responsables. Une royauté vieillotte qui ne répond pas aux aspirations d'un peuple qui s'est projeté dans une modernité dictée par le XXIe siècle. La désinformation des médias marocains qui ont parlé de la démission de Christopher Ross, n'est qu'un mensonge qui montre une fois de plus, toutes les faiblesses du Makhzen qui utilise tous les moyens pour verrouiller le processus du référendum de l'autodétermination du peuple sahraoui depuis 1975. La cause sahraouie finira un jour ou l'autre par voir son aboutissement, ont souligné les intervenants dans cette rencontre.