Djabouli bent ami est le titre de ce nouvel album dont la sortie est prévue pour aujourd'hui chez Belda Diffusion. Chose promise, chose due. Comme nous l'avons annoncé sous peu, Belda Diffusion connaîtra de nouveaux arrivages en matière d'édition musicale. Djabouli bent ami, est le titre du nouvel album de Djalti qui a choisi le label Belda pour son édition. Sa sortie nationale sur le marché est prévue pour le 1er juillet prochain. Près de vingt années de carrière, qu'il fêtera dans une année, Djalti signe là son 16e album tout en restant fidèle à ses deux thèmes de prédilection : l'amour et l'espoir. Artiste populaire surnommé, le chanteur sentimental ou « l'ange », il ne déroge pas à son image, traversant le temps tout en étant régulièrement au rendez-vous de l'innovation et de la nouveauté. Djalti oserons-nous dire, se bonifie avec le temps et c'est tant mieux. Djabouli bent ami est un album qui a demandé pas moins d'une année de préparation et un mois de réalisation. Neuf titres couronnent cet album qui respire «un parfum d'été», prêt à vous accompagner durant vos fêtes estivales. Djabouli bent ami est le titre-phare de l'album qui dénonce les pratiques révolues des mariages arrangés et aspire à plus de modernité. Madjitich est une complainte de l'espoir gâché de l'amoureux transi. Enaâlou bliss remet en cause les chantages affectifs mère - épouse qui sont souvent la source de conflits et de rupture du couple. Dima fi bali, comme son nom l'indique, est une lettre d'amour et un hymne à la fidélité. Matalabich b'gualbi chante le désespoir et les sacrifices de l'amour. Dans Tin Hinan, Djalti chante la beauté de la femme, en particulier la targuia. Roh omri est une chanson qui parle de la solitude et de l'isolement, de la souffrance de la personne abandonnée et aussi pour celui qui part...Permission met en exergue la soif de liberté. L'album se referme sur un morceau des plus entraînants et festifs, renouant avec le style de nos traditions sociales. Si les sujets abordés n'ont rien de nouveau, Djalti aura innové non pas dans le texte, mais dans la manière d'arranger ses chansons. Certes, on remarque que l'effet de la voix «robotisée» a fait des émules et a contaminé plus d'un raïman. Toutefois, c'est bien de prendre des risques dans le changement. Cela n'enlève rien à l'âme du chanteur et son timbre reste mélodieux. Ajouté à son travail de recherche, plusieurs arrangeurs de talent se sont donnés à fond et ont contribué à la réussite de cet album. Parmi eux, on peut citer, le claviériste Djamel Bafdel. Enregistré aux studios Sonostar et Arabica, l'album a bénéficié de la technique du mastering, signée Amine Hamrouche (du groupe de jazz Aminass pour ceux qui ne s'en souviennent plus) ce qui fait la différence, en assurant un son de qualité de façon à offrir le meilleur à son public. Musicalement, Abderrahmane Djalti s'est entouré de trois musiciens, à savoir, Kheir-Eddine au violon, Mark à la guitare et Mustapha à la derbouka. Sa musique raï proche du charki ou carrément de l'oriental, est matinée de ce son romantique du violon. Un trait de personnalité qui doit sans doute, ressembler à son «interprète». Enfin, si on demandait à Djelti, ce qu'est la chanson pour lui, il répondrait «la nourriture spirituelle, l'essence de la vie». Voilà qui est dit. Ne ratez donc pas cet album sorti chez Belda Diffusion. Pour en savoir plus, une vente-dédicace est prévue au siège du magasin Belda Store, sis, 5 rue Rabah Noël (ex-Meissonnier) aujourd'hui à 14h. Dont acte !