Mohamed Yahiaoui, commissaire du festival, au micro Se déroulant du 28 août au 8 septembre, cette 9e édition rendant hommage à feu M'hamed Bengettaf et à Ghaza se distinguera par son cachet «national»... Mohamed Yahaoui respectivement commissaire du Festival national du théâtre professionnel et Hamid Allaoui responsable du programme académique et scientifique ont animé hier matin un point de presse à l'hôtel Safir d'Alger afin de révéler les grandes lignes et détails de cet évènement qui entre dans sa 9e édition. Se déroulant du 28 août au 8 septembre, le jury de ce festival, présidé par le dramaturge Saïd Bensalma est composé de la comédienne Malika Belbey, la comédienne et metteur en scène, Amal Menghad, l'universitaire, Abdelmalek Ben Khlef, le comédien, Hamid Remas, le metteur en scène, Kamel Yaïche et le scénographe, Noureddine Zidouni. sept spectacles seront en compétition officielle lors de cette édition durant laquelle le Théâtre national Mahiedine-Bachtarzi verra la participation de troupes des théâtres régionaux, une troupe associative et une coopérative théâtrale. On citera la participation d'Oran, Tizi Ouzou, Oran, Mostaganem, Béjaïa. Un spectacle invité d'honneur mettra en lumière l'Egypte avec une pièce de théâtre de Issam Abdelaziz et mise en scène par Mazen Al Gharbaoui, intitulé Les rituels de la mort et de la vie. Notons qu'une pièce sera montée aussi au parvis du TNA et sera itinérante, nous apprend-on. Aussi, une journée d'étude en hommage au dramaturge feu M'hamed Benguettaf aura lieu le 31 août à l'hôtel Safir et s'articulera principalement autour de l'oeuvre Fatma. A cet effet, plusieurs participants, universitaires et spécialistes du théâtre vont se pencher sur cette oeuvre à travers différents aspects sous un angle critique objectif. On citera Waciny Laâredj, Moncef Souisi, Sonia, Abdelkrim Berchid, Boualem Ramdani, Ibrahim Nouel et Mohamed Islem Abbas. Un hommage à Benguettaf lui sera rendu aussi lors de la cérémonie d'ouverture. Aussi, un colloque baptisé «Terminologie critique et discours théâtral se tiendra les 1 et 2 septembre à l'hôtel Safir. Il sera présidé par Mustapha Fassi. Des rendez-vous littéraires en hommage à Omar Bouchemoukha se tiendront à la salle Hadj-Omar. Ils auront comme sujet le roman et le théâtre, la nouvelle et le théâtre, la poésie etc. Il est bon de rappeler que le festival se déclinera dans différentes salles. La compétition officielle aura lieu à la salle Mustpaha-Kateb et les représentations hors compétition à la salle El Mougar et Hadj-Omar, tout comme le programme littéraire. Affirmant poursuivre le travail des éditions précédentes, les intervenants ont tenu à préciser que l'absence de pays étranger, cette année n'est nullement dû à un quelconque manque de budget mais pour souligner l'identité nationale du festival qui se veut plus tourné vers ses constantes et particularismes à travers ses richesses culturelle, académique et scientifique, autrement en étant «au service de la culture algérienne». C'est aussi, nous a-t-on rajouté pour ne pas empiéter sur le Festival international du théâtre de Béjaïa dont le commissaire présent à cette conférence n'est autre que Omar Fatmouche. Placée sous le signe de la solidarité avec Ghaza, cette nouvelle édition du Festival national du théâtre professionnel sera marquée, nous a-t-on appris par la présentation d' un travail modeste lors de la soirée de clôture. Pas de master class cette année, mais un atelier qui débutera aujourd'hui et durera 15 jours au profit des metteurs en scène algériens. Ne refusant pas de s'ouvrir aux étrangers, le commissaire du festival fera remarquer que l'année prochaine, le théâtre de Moscou viendra nous parler de Tchekov par exemple. «Cette édition prépare celle de l'année prochaine qui sera amenée à évoluer après dix années de présence sur la scène artistique. Elle permettra de faire le bilan. D'ailleurs, tous les travaux seront bientôt éditées et disponibles sur le site du festival», nous a-t-on précisé.