L'habitat sera une nouvelle fois le plus grand consommateur du plan quinquennal Deux ministres joueront un rôle déterminant dans ce nouveau plan quinquennal: le ministre des Finances Mohamed Djellab et le ministre de l'Industrie Abdessalem Bouchouareb. Ils devront encourager l'investissement, réduire les importations et soutenir la production nationale. Il faut dire qu'en démontant l'ensemble des prédictions de tous les économistes, le président Bouteflika a réservé pour l'entrée de l 'année 2015 le meilleur cadeau aux Algériens, par ce nouveau plan pour les cinq années à venir (2015-2019) soit un montant de 262 milliards de dollars. Lors du Conseil des ministres, le président Bouteflika a souligné, à ce propos, que «les efforts de l'Etat pour soutenir la croissance économique par la dépense publique, doivent être davantage relayés par une plus forte contribution du secteur productif, y compris pour la diversification des exportations du pays». Le chef de l'Etat a chargé, dans le même cadre, le gouvernement de «finaliser le projet de programme quinquennal d'investissements publics 2015 à 2019, dont l'esquisse financière a été arrêtée à hauteur de 21 000 milliards DA (plus de 262 milliards de dollars), pour le présenter au Conseil des ministres avant la fin de l'année». Plusieurs projets de loi touchant de nombreux domaines socio-économiques ont été examinés et adoptés lors de cette réunion. Parmi les principaux projets de loi adoptés figure celui de la loi de finances pour 2015, comprenant des dispositions destinées notamment à «l'encouragement de l'investissement» et la «promotion de la production nationale», ainsi qu'à la «simplification» des procédures fiscales pour les ménages et les entreprises. Cette loi comporte également un dispositif de suppression de l'article 87 bis du Code du travail relatif à la définition du Snmg (Salaire national minimum garanti). L'Algérie avait déjà avancé avec la réalisation de plusieurs grands projets dans le plan quinquennal précédent (2010-2014) qui était déjà important, avec une enveloppe financière globale de l'ordre de 286 milliards de dollars. Un budget qui a été consommé en grande partie par les grands ouvrages de l'autoroute Est-Ouest et par les milliers de logements construits. L'Algérie va entamer une nouvelle étape avec le plan quinquennal 2015-2019 et va connaître une intensité de son développement dans tous les secteurs confondus pour achever ses infrastructures de base: hôtel, nouvel aéroport, ouvrage d'art, logement, universités et stades. Sans compter l'ordre qui a été donné aux banques d'ouvrir le coffre pour aider les entreprises algériennes locales et les possibles investisseurs algériens, susceptible d'augmenter la croissance et créer de l'emploi. Cette action viserait aussi à réduire la facture de l'importation qui a atteint des sommets vertigineux ces dernières années. Les aides bancaires viseront également à favoriser la création de nouvelles PME et PMI. Le programme quinquennal d'investissements publics 2015-2019 devra contribuer à la relance de nombreux secteurs productifs comme l'industrie et le tourisme ainsi que le développement social, ont indiqué des économistes et des responsables d'associations patronales. Le projet devra aussi être centré sur la poursuite des investissements dans les infrastructures parallèlement à la relance d'autres secteurs grands créateurs de richesse et d'emplois et qui sont à même de diversifier l'économie. Lors du Conseil des ministres de mardi dernier, M.Bouteflika a chargé le gouvernement de finaliser le projet de programme quinquennal d'investissements publics 2015-2019, dont l'esquisse financière a été arrêtée à hauteur de 21.000 mds de DA (soit l'équivalent de 262,5 mds de dollars) pour le présenter au Conseil des ministres avant la fin de l'année. Le programme poursuivra les investissements déjà consentis dans les secteurs des infrastructures, de l'industrie, du tourisme et de l'agriculture. Le gouvernement et les partenaires sociaux sont en accord sur les fondamentaux de l'économie de l'Algérie à travers le Pacte économique et social et lors des discussions au cours des différentes tripartites. L'Etat a déjà investi énormément dans les infrastructures et les routes et que même si cet effort doit être poursuivi, il y a lieu développer d'autres secteurs de pointe comme les nouvelles technologies de communication. Certains spécialistes appréhendent la politique de construction des routes avec l'autoroute des Hauts-Plateaux mais aussi la poursuite de la construction des barrages. Cela dit, deux ministres joueront un rôle déterminant dans ce nouveau plan quinquennal: le ministre des Finances Mohamed Djellab et le ministre de l'Industrie Abdessalem Bouchouareb. Djellab et Bouchouareb auront-ils la capacité et l'imagination nécessaires pour traduire ce plan aux fins de réalisation des grands projets du Président? Ils devront encourager l'investissement, réduire les importations et revoir la formule des 51/49% qui freine l'investissement étranger et surtout encourager la production nationale longuement revendiquée par l'Ugta. Ils devront également maintenir un pouvoir d'achat tout en veillant à maintenir la croissance toujours en hausse. En arrivant au pouvoir, le premier souci de Bouteflika était de restaurer la paix, lors des nombreux voyages en Occident, il a toujours exprimé le voeu de faire de l'Algérie un pays émergent. Donc il revient à cette idée première de combler la richesse naturelle du pays par un capital humain toujours grandissant pour affronter l'avenir.