Le président du sénat kenyan, David Ekwe Ethuro, effectuera aujourd'hui une visite officielle en Algérie à l'invitation du président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, a indiqué hier un communiqué du Conseil de la nation. Au cours de cette visite de cinq jours, le président du sénat kenyan aura des entretiens parlementaires avec le président du Conseil de la nation et des rencontres avec nombre de responsables d'institutions de l'Etat. Par ailleurs, six hauts cadres parlementaires kenyans ont reçu, hier à Alger, leurs attestations de succès pour leur participation à une formation, dans le domaine de l'activité parlementaire. Le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed Larbi Ould Khelifa, a remis les attestations aux parlementaires lors d'une cérémonie organisée au siège de l'APN. A l'issue de la remise des diplômes, le chef de la délégation kenyane, Arap Kirui Kipkemoi, s'est dit «satisfait du contenu de la formation», remerciant le ministère des Affaires étrangères algérien d'avoir collaboré avec celui du Kenya pour l'organisation de ce cycle de formation. Le directeur général des études législatives et de la formation, le Dr Boualem Tatah, a indiqué que la formation s'est déroulée en 10 conférences sur des thèmes variés. Les sujets abordés durant la formation sont: la méthodologie d'analyse des projets de lois et des amendements de lois, l'histoire des systèmes parlementaires à travers le monde, l'éthique de la profession parlementaire pour les fonctionnaires et parlementaires, les techniques de rédaction des projets de lois et les études des budgets de l'Etat. Selon le directeur de la formation, l'objectif de ce training est de donner des qualifications et des compétences parlementaires aux participants. Il s'agit également de développer leurs savoir-faire et expériences et d'échanger les bonnes pratiques entre les parlementaires des deux pays, a-t-il ajouté. Le Dr Tatah a noté que les parlementaires kenyans ont manifesté un grand intérêt pour l'expérience parlementaire algérienne, notamment dans la gestion administrative et politique parlementaire. Le même responsable a annoncé à cette occasion l'organisation dans cinq jours d'un cycle de formation, d'une durée de 15 jours au profit de parlementaires burkinabés.