e président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed Ould Khelifa a affirmé que les relations entre l'Algérie et la France avaient franchi «un cap important», appelant à davantage «de coopération bénéfique» dans les domaines de l'industrie, de l'agriculture, de la formation, de l'enseignement supérieur et de la culture, a-t-on indiqué hier dans un communiqué de l'Assemblée. M.Ould Khelifa, qui a reçu une délégation française, conduite par le président du groupe parlementaire français d'amitié «France- Algérie», Patrick Mennucci, s'est dit satisfait des progrès enregistrés dans les relations algéro-françaises. Après avoir salué les efforts fournis dans le cadre de la Grande commission parlementaire pour le renforcement de cette coopération, le président de l'APN a précisé que la deuxième réunion de cette commission, tenue en juin dernier en France, a été «très fructueuse». Il a, en outre, souhaité que ces relations «aient un avenir prometteur», appelant au rapprochement entre l'Algérie et la France, dans le cadre du «respect des principes et des idées», au mieux des intérêts des futures générations. Concernant la question du Sahara occidental, M. Ould Khelifa a dit que «l'Algérie appelle les deux parties en conflit à trouver une solution juste, dans le cadre du respect des décisions de la légalité internationale», estimant que la communauté internationale «ne doit pas rester neutre devant cette question qui dure depuis près de 40 ans». «L'Algérie attend que la France adopte une position qui inciterait à aller dans ce sens», étant un membre du Conseil de sécurité et étant connu, dans l'histoire, comme le pays qui avait appelé à la publication de la Déclaration universelle des droits de l'homme et du citoyen, a-t-il soutenu. Par ailleurs, Le président du groupe parlementaire français d'amitié «France- Algérie», Patrick Mennucci a exprimé la volonté de «son pays d'établir des relations solides avec l'Algérie», précisant que la coordination bilatérale au niveau parlementaire avait permis d'examiner nombre de questions sur lesquelles les vues des deux pays divergeaient. S'agissant de la question sahraouie, M. Mennucci s'est dit «profondément touché» par les conditions humanitaires «difficiles» dans lesquelles vivent les Sahraouis dans les camps des réfugiés à Tindouf, soulignant qu'il soumettra un rapport au ministre français des Affaires étrangères sur les résultats de cette visite. Apres avoir salué les efforts fournis par l'Algérie pour accueillir ces réfugiés qui vivent dans des «conditions sociales extrêmement difficiles», le responsable français a affirmé que «son pays veut trouver une solution au conflit au Sahara occidental, conformément aux résolutions onusiennes».