Le président du groupe parlementaire d'amitié Algérie-France, Belkacem Bellabès, et Patrick Mennucci, président du groupe parlementaire d'amitié France-Algérie, en en présence de l'ambassadeur français en Algérie, ont tenu un point de presse hier au siège de l'APN, à Alger. M. Bellabès, qui a ouvert la séance, a déclaré que le groupe parlementaire d'amitié Algérie-France «n'a ménagé aucun effort ces dernières années pour poursuivre le travail dans le cadre de ce qui a été conclu au sein de la grande commission parlementaire Algérie France». Il a affirmé que les relations entre les deux pays «ont dépassé le stade des bonnes intentions et sont désormais en voie de concrétiser la volonté politique des deux pays». le membre de l'Assemblée nationale française a d'abord confirmé les dires de «Monsieur Algérie», Jean-Louis Levet : «L'axe Paris-Alger est central pour la France, autant que l'axe Paris- autres pays.» L'occasion a été donnée au député français de résumer sa rencontre avec le président de la République sahraouie, secrétaire du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz, ainsi que sa visite aux différentes institutions sahraouies. C'est avec émotion que Patrick Minnucci a livré ses sentiments à propos des réfugiés sahraouis : «Il y a une volenté de chez eux de trouver une sortie politique, cette politique est bien la stabilité», a-t-il déclaré, affirmant que «la France doit et peut jouer un rôle important au côté de celui de l'Algérie sous la présidence de M. Abdelaziz Bouteflika, en faveur de la paix, la sécurité et la stabilité dans la région, sur la base du respect des droits des peuples, leur souveraineté et leur dignité». Patrick Mennucci a souligné que cette visite lui a permis de s'enquérir de près de la situation difficile dans les camps de réfugiés sahraouis, exprimant son engagement de transmettre cette image aux autorités françaises et à ses amis au Parlement français. Tout en témoignant «que malgré la situation très difficile dont laquelle se trouve le peuple du Sahara Occidental, il n'y a pas de dérive terroriste». Sur la question des visas et la situation des sans-papiers algériens en France, posée par l'un des journalistes présents, il répondit : «Je ne vais pas aborder cette question comme ça, la question qui me parait décisive est de contribuer à équilibrer les relations entre les deux pays.» «L'Algérie est aussi un pays qui est confronté ce genre de problèmes», ajoute-t-il. Pour lui, l'urgence est de «faire équilibrer les relations économiques». Pour M. Belkacem Bellabès, «l'Algérie est un pays de dialogue et il est temps de faire bouger les choses dans cette région».