Le président français, François Hollande, s'est entretenu avec le Premier ministre Abdelmalek Sellal à la suite de la confirmation de l'enlèvement du ressortissant français, Hervé Gourdel, qui était en randonnée en Kabylie. «A la suite de l'enlèvement, dimanche en Algérie, dans la région de Tizi Ouzou, d'un ressortissant français, le président de la République s'est entretenu avec le Premier ministre d'Algérie, M. Abdelmalek Sellal», indique un communiqué de l'ambassade de France à Alger. «La coopération est totale entre la France et l'Algérie à tous les niveaux pour tenter de retrouver et de faire libérer notre compatriote. Nos services sont en contact permanent et les autorités algériennes agissent avec notre plein soutien», précise la même source. Confirmant l'enlèvement, le porte-parole adjoint du ministère français des Affaires étrangères a indiqué que «tout est mis en oeuvre pour retrouver notre compatriote. Les services de l'Etat sont mobilisés et aucune hypothèse n'est écartée. Nous sommes en contact permanent avec les autorités algériennes, qui nous apportent leur coopération et leur plein soutien». De son côté le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, a précisé dans un communiqué que «des individus ont intercepté hier, le 21 septembre 2014 à 21h00 à hauteur du village d'Aït Ouabane, commune d'Akbil, (wilaya de Tizi Ouzou), un véhicule ayant à son bord un groupe d'Algériens accompagnés du ressortissant français Gourdel Hervé Pierre», précise la même source. Le ressortissant français, âgé de 55 ans et guide alpiniste, «est invité et hébergé depuis son arrivée à l'aéroport international d'Alger, le 20 septembre 2014, dans un chalet proche du complexe de Tikjda (Wilaya de Bouira)», ajoute le communiqué du ministère. «Les assaillants, après avoir libéré ses compagnons algériens et abandonné le véhicule sur les lieux, ont gardé le ressortissant français et pris la fuite vers une direction inconnue», poursuit la même source qui affirme que les recherches aussitôt engagées par les services de sécurité «sont toujours en cours à l'heure actuelle».