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Les prix flambent toujours
MARCHE DES FRUITS ET LEGUMES
Publié dans L'Expression le 09 - 10 - 2014

«Je suis père de famille de 4 enfants scolarisés. Mon salaire mensuel est de 18.000 DA. Dites-moi comment et que faire pour répondre aux besoins de mes enfants», s'interroge un employé après quelques jours de l'Aïd El Adha.
Au lendemain de l'Aïd El Adha, les ménagères s'interrogent sur le manque de certains produits et la flambée des prix qui ne cessent de surprendre. La pomme de terre qui constitue la base de la cuisine a atteint le prix de 90 à 100DA/kg. La carotte entre 70 et 80 DA/kg, la salade verte 100 DA/kg, le poivron 120 à 150 DA chez certains marchands de fruits et légumes dans les marchés Ali-Mellah, Meissonnier et Clauzel à Alger.
Interrogeant d'autres citoyens qui ont visité le grand marché au centre-ville de Tlemcen, et ce pour ne pas rester confiné dans les marchés de la capitale seulement et dire que tout est concentré dans les mêmes lieux, l'on apprend que le prix des carottes a atteint 140DA/kg à Tlemcen. La pomme de terre est vendue à 90 et 100 DA/kg, soit le même prix que les marchands de fruits est légumes de la capitale.
«Les gens ne s'intéressent pas souvent au travail de l'agriculture. Le peu d'agriculteurs qui produisent à longueur d'année, se retrouvent dépassés par le marché de la demande qui dépasse l'offre des agriculteurs», a déploré un sexagénaire qui n'a pas manqué de souligner le phénomène des intermédiaires qui font la loi, tout en portant des accusations gratuites aux véritables agriculteurs.
Lié au pouvoir d'achat qui a connu une dégradation insupportable pour la classe ouvrière qui ne dépasse pas les 20 000 DA/mois, des dizaines de citoyens, malgré eux, n'hésitent pas à s'endetter afin de répondre aux besoins minimaux durant les jours de l'Aïd, rien que pour donner satisfaction aux enfants, d'autres qui se retrouvent dans la précarité font recours aux ramassages de quelques produits jetés dans les poubelles des marchés ou en s'accrochant à d'autres commerçants et hommes d'affaires qui font dans le bénévolat dans l'anonymat total.
«Je suis père de famille de 4 enfants. Ils sont tous scolarisés. Mon salaire mensuel est de 18.000 DA. Dites-moi comment et que faire pour répondre à leurs besoins à commencer par la nourriture, l'habillement, la scolarisation et les exigences de la fête de l'Aïd et plus», se confie Smail H., âgé de 48 ans habitant à El Harrach à Alger.
Coincé entre son pouvoir d'achat très faible et l'augmentation des prix, afin de nourrir les enfants, notre interlocuteur ne cache pas son penchant vers le marché informel, en achetant et revendant des produits de la friperie qu'il revend dans d'autres marchés à des prix plus ou moins élevés, afin de sauver l'image d'un papa digne de son nom. Cette situation s'amplifie de manière considérable ces dernières années.
Le retour au travail de la terre est devenu une obligation pour de nombreux citoyens et employés de faibles revenus qui ne lésinent pas à exploiter le moindre espace de leurs maisons, du moins pour ceux qui ne souffrent pas du problème du logement. De plus, des dizaines de petits agriculteurs travaillent la terre, rien que pour subvenir aux besoins de la famille et vendre des quantités plus ou moins importantes que l'on retrouve dans différents marchés que l'on surnomme le marché noir.


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