Le Bureau d'enquêtes et d'analyses pour la sécurité de l'aviation civile (BEA) en France a annoncé mardi qu'il dépêchait trois enquêteurs à Moscou pour tenter d'éclaircir les conditions de la mort du patron du groupe pétrolier français Total Christophe de Margerie. L'avion où avait pris place le PDG de Total, immatriculé F - GLSA, était un Falcon 50 exploité par la compagnie Unijet. Il s'est écrasé au décollage après avoir heurté une déneigeuse, a indiqué le BEA dans un communiqué. Outre Christophe de Margerie, l'accident survenu à l'aéroport de Vnoukovo, près de Moscou, a coûté la vie aux deux membres de l'équipage technique et à un personnel de cabine. Le BEA affirme aussi que le conducteur de la déneigeuse est également décédé, alors que, selon d'autres informations, il aurait survécu. L'enquête sur les causes de l'accident sera menée par l'homologue russe du BEA, le MAK. "Conformément aux dispositions internationales", le BEA y participera en tant que représentant de l'Etat d'immatriculation de l'appareil, de construction (Dassault Aviation) et d'exploitation de l'avion.