Le Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest), dirigé par Meriane Meziane, s'apprête à se pencher sur l'étude du fameux dossier dit «retraite à 25 ans et statut particulier de l'enseignant du secondaire». Deux principales requêtes revendiquées par le Cnapest pendant quatre mois de débrayage. L'affaire refait ainsi surface et la disponibilité du ministère à relancer les conciliabules, suscite l'espoir dans les milieux des professeurs. Côté syndicat, le dossier devra être finalisé avant la fin du mois d'août. D'ailleurs, au cours de son université d'été qui, faut-il le souligner, se tiendra à El Kala entre le 21 et le 28 août prochain, les syndicalistes s'appuieront sur la nécessité d'achever l'examen du dossier avant la prochaine rentrée sociale. Pour autant, ce n'est pas pour torpiller la tutelle que le Cnapest se prépare dès maintenant. Pour M.Meriane, contacté hier par nos soins, manifestement, le choix est fait: ce sera selon toute vraisemblance, une bataille ardue car il s'agit d'une question non aisée, mais les bonnes intentions du ministère conforte la position du Cnapest à aller «jusqu'au bout». Sans toutefois annoncer la date officielle de l'entame des pourparlers. Le Cnapest, par la voix de son coordinateur national, choisit d'attendre l'invitation officielle du département de Boubekeur Benbouzid. En outre, M.Meriane souhaite, au préalable, achever les préparations et les discussions avec la base militante. Il a ensuite promis d'analyser et de prendre en compte toutes les suggestions qui seront soumises au Conseil national du syndicat. Selon nos informations, l'étude du dossier portant «retraite et statut particulier» s'inscrit dans le cadre du renforcement du rôle de l'enseignant pour la mise en oeuvre de la nouvelle orientation éducative, telle qu' illustrée dans le rapport dit «nouveau système éducatif». Cela dit, la prochaine entrevue regroupant les deux antagonistes d'hier, à savoir le Cnapest et la tutelle, devra définir une nouvelle répartition des rôles. D'un côté, un ministère qui se dit intéressé aux problèmes sociaux des enseignants, de l'autre, un partenaire social qui a pour mission de soutenir au jour le jour l'action des pouvoirs publics.