Le coup d'envoi du championnat de football féminin, groupe Est, sera-t-il donné le week-end prochain? C'est, en tout cas, la question que se posent les concernés après plusieurs reports pour des raisons obscures. Voué en effet au laisser-aller, voire au mépris de nos responsables, le football féminin n'arrive toujours pas à décoller, à l'instar de celui du sexe opposé qui est «frappé lui aussi de malédiction». L'on se rappelle également du gel de cette compétition à deux journées de la fin par la LRFC pour la simple raison que des clubs ont dû déclarer forfait général pour des difficultés financières. Il s'agit du NCBéjaïa, de l'ASCFASkikda et de l'USMAnnaba. Il est peut-être inutile de relever ici que les équipes s'acquittent de la somme de 50.000 DA de frais d'engagement alors que leur subvention annuelle équivaut à ce montant; ce qui est en soi une aberration pour une équipe qui effectue, par exemple, deux déplacements (Béjaïa-Skikda) en l'espace de 15 jours, ce qui nécessite des dépenses s'élevant jusqu'à 3 millions de centimes. Pour M.Imloul, coach du FCBéjaïa, proclamé champion de l'exercice écoulé, «nos responsables à tous les niveaux (Ligue régionale, FAF) doivent comprendre que l'ère du bricolage est en principe révolue et place donc à une meilleure gestion de tous les sports.»