Le ministre de la Jeunesse, Abdelkader Khomri Les jeunes savent ce qu'ils veulent et ne veulent pas. «C'est aux responsables et au pouvoir de se rappeler leur jeunesse pour connaître les préoccupations de cet âge d'or», nous dit-on. Annoncée depuis 2007, la première conférence nationale socio-économique de la jeunesse a ouvert ses portes les 24 et 25 novembre 2014 au Palais des nations, Club des pins, à Alger. S'exprimant en majorité sur des notes optimistes remarquables, même si ce n'est pas tout le monde qui croit au changement, ce sont des jeunes eux-mêmes qui ont pris la parole, afin de dire que «nous savons ce que nous voulons. Mais ce sont ceux qui nous gouvernent à tous les niveaux qui doivent développer le dialogue avec la jeunesse, afin de nous comprendre et concrétiser les objectifs ensemble dans l'intérêt national», ont souligné hier, de nombreux jeunes du mouvement associatif que nous avons rencontrés en marge de la conférence. Organisé par le ministère de la Jeunesse, sous le haut patronage du président de la République, cette rencontre revêt une importance particulière, dans la mesure où ce sont des jeunes représentants qui sont venus des quatre coins du pays, afin de partager les préoccupations et trouver ensemble, les solutions adéquates qui permettent une meilleure prise en charge des problèmes soulevés. Pour ce faire, divers organismes fiscaux et autres soutiennent la promotion des PME, à l'image de la Caisse nationale d'assurances chômage (Cnac), l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej), l'Agence de développement social (ADS), l'agence Andi et plus, l'ensemble des organismes concernés, doivent s'impliquer dans la démarche de l'implantation des incubateurs en Algérie qui vont assurer, un nombre d'éléments en termes de formation et d'analyses contextuelles et autres opportunités de lancement de projets. Quatre ateliers sont mis en place, à commencer par l'atelier 1, jeunesse et croissance, l'atelier 2, la diversité économique, l'utilisation et la jeunesse, l'atelier 3, la jeunesse et la valorisation rurale- Approche en termes d'agropoles et l'atelier 4, intitulé genre et égalité des chances. La rencontre ouvre la possibilité aux participants d'aborder les différentes conditions et moyens nécessaires, ainsi que le choix des lieux d'implantation des incubateurs, afin de pouvoir développer de véritables structures d'accompagnement et outils de stimulations économiques pour l'ensemble du pays. La mise en place des infrastructures existantes déjà, constitue une plate-forme où l'on doit tirer profit sur tous les plans. Tenant compte de son importance, plusieurs ministres, tels que les ministres de la Formation, l'Habitat, les Ressources en eau, le secrétaire général de l'Ugta Sidi Saïd, ont participé a cette rencontre, où chacun devra apporter une valeur ajoutée afin de contribuer à développer l'esprit d'optimisme et surtout beaucoup d'espoir pour la jeunesse algérienne qui ne demande que du concret sur le terrain. La conférence a ouvert plusieurs ateliers de réflexion, afin de débattre les différentes préoccupations des jeunes à travers les 48 wilayas. Ces ateliers doivent entre autres, dégager des solutions et des recommandations qui seront prises en charge par les pouvoirs publics concernés, dans un cadre de travail intersectoriel où chaque secteur aura son mot à dire, tout en répondant aux attentes.