Le directeur général de la Sûreté nationale La dissolution de la direction des URS entre dans le cadre du plan de restructuration de la Sûreté nationale. Le chef de l'Etat a procédé à un mouvement dans le corps des chefs de sûreté des wilayas, en mettant fin aux fonctions de cinq d'entre eux, à la mutation de quatre et la promotion de sept nouveaux. Parmi les chefs de sûreté des wilayas auxquels il est mis fin à leurs fonctions, il s'agit de ceux «d'Oum El Bouaghi, Blida, Tébéssa, Tiaret, et Constantine, à savoir Rachid Boutira, Baddis Nouioua, Mohand Chérif Daoud, Mohamed Ouahrani et Mostepha Benaïni», peut-on lire dans le Journal officiel (J.O.). Selon le J.O, le président de la République a procédé également à la mutation des désormais «ex-chefs de sûreté des wilayas de Béjaïa, Tissemsilt, El Oued, et Mila, El Hadj Krazedi, Mohamed Chakour, Mourad Zenati et Abdelkrim Ouabri». Ces derniers sont appelés désormais à exercer leurs fonctions dans les wilayas d'Oum El Bouaghi, de Blida, de Mila et de Constantine. Aussi, le chef de l'Etat a nommé par décret présidentiel «de nouveaux chefs de sûreté des wilayas de Béjaïa, Tébéssa, Tiaret, Tissemslit, El Oued, Tamanrasset et Ghardaïa, à savoir Abdellah Bennacer, Kamel Touidjine, Nour-Eddine Berrachdi, Djamel Eddine Bessoltane, Abdelkrim Alalei, Okkache Mekkide et Yahia Bouslah». Ce mouvement, opéré dans le corps des chefs de sûreté des wilayas, intervient après quelques semaines d'une contestation inédite des policiers, ayant bravé l'interdit, en tenant un rassemblement devant la présidence de la République afin d'exiger l'amélioration de leurs conditions socioprofessionnelles. Si certains d'entre eux se sont vu infliger une sorte de sanction; en mettant fin à leurs fonctions, d'autres seraient en revanche récompensés en les mutant dans d'autres wilayas aussi importantes, à l'image du désormais ex-chef de sûreté de wilaya de Mila, Abdelkrim Ouabri muté à Constantine ainsi que Mohamed Chakour qui exercera ses fonctions désormais à Blida. L'autre nouveauté qu'a connue ce corps de sûreté est la dissolution de la direction des Unités républicaines de sécurité (URS). En effet, c'est le directeur général de la Sûreté nationale (Dgsn), Abdelghani Hamel, qui a procédé à la dissolution, la semaine dernière, de la direction des Urs. Une décision appliquée à la fin de la semaine dernière, par le Dgsn, sur simple décision interne. Créée aussi, faut-il le rappeler, sur la base d'une décision interne, signée par le défunt Ali Tounsi, cette direction n'existera plus et ses effectifs vont dépendre de la direction de la sécurité publique. Selon la Dgsn, la dissolution de la direction des URS, entre dans le cadre du plan de restructuration de la Sûreté nationale. «La Sûreté nationale connaît une véritable restructuration. Plusieurs directions ont été créées sur décision interne. C'est le cas de la direction des URS», précise-t-on tout en attestant que cette mesure n'a aucun lien avec la protestation de la police qu'a connue récemment ce corps. Selon notre source, «la dissolution de l'URS était prévue bien avant».