Déclinant toutes responsabilités quant aux chefs d'accusation retenus à leur encontre, les mis en cause ont accusé l'ex-premier responsable de la wilaya de Annaba, d'être à l'origine de toutes les décisions. Ils ont déclaré «avoir agi en application des instructions de l'ex-chef de l'exécutif de la wilaya de Annaba». C'est ce qui a été retenu lors du procès en appel des impliqués dans le scandale qui a secoué en 2011 l'agence foncière de la wilaya de Annaba. En effet, ont comparu hier, en appel devant la chambre correctionnelle de la cour de Annaba, des ex-directeurs et des cadres de l'agence foncière pour répondre d'un éventail de charges retenues à leur encontre, détournement de fonds, dilapidation de deniers publics, mauvais usage de la fonction, contraction de contrats non conformes à la réglementation et à la législation en vigueur, attribution d'avantages non justifiés. Les accusés des ex-directeurs et des cadres en l'occurrence, avaient été rappelons-le, condamnés, il y a six mois, par le tribunal de la même circonscription à, des peines allant entre 2 et 8 ans, assortis d'un million de DA. Ainsi, revue en appel, les acteurs de ce scandale qui n'est pas le premier, encore moins le dernier notamment en matière de foncier, ont été condamnés à deux ans de prison fermes pour les deux ex-directeurs généraux par intérim (B.J) 75 ans et (B.R) 45 ans et d'une amende de 500.000 DA. La même instance a retenu la peine d'un an de prison, avec sursis à l'encontre de quatre cadres de la même institution accusés de complicité (GH.S), chef de service de l'administration et des finances, (H.AA), chef de bureau des finances et (B.T), chef du bureau de la comptabilité ainsi que (K.AA) chef de service technique. Notons, que le représentant du droit public a requis 2 à 5 ans de prison fermes. Rappelons que la genèse de l'affaire remonte à l'année 2010, lorsque des informations parvenues aux services de sécurité, brigade financière et économique relevant de la sûreté de wilaya de Annaba, faisant état de dépassement dans la gestion de l'agence foncière de Annaba. Les investigations des enquêteurs en charge de l'affaire, avaient fait ressortir le pourrissement dans cette institution névralgique qui était signalons-le, soumise à une gestion assurée par deux intérimaires (B.R), et, (J.B) en l'occurrence....