L'ambassadrice US n'a pas tari d'éloges sur la diplomatie algérienne La représentante US à Alger, a fait savoir qu'elle allait axer son travail durant son mandat sur trois domaines, à savoir la coopération sécuritaire et la promotion de la stabilité régionale, le renforcement des relations économiques et commerciales et enfin le rapprochement entre les peuples américain et algérien. Elogieuse, la nouvelle ambassadrice US à Alger, a encensé le rôle de la diplomatie algérienne dans une interview à l'APS. Joan A. Polaschik qui semble apprécier au plus haut point ses interlocuteurs locaux n'a pas tari d'éloges sur la diplomatie algérienne. «C'est un pays de diplomates chevronnés», a-t-elle soutenu rappelant, dans ce cadre, le rôle joué par l'Algérie pour la libération en 1981 de 52 otages américains qui étaient détenus en Iran. «Le gouvernement et le peuple américains seront éternellement reconnaissants à l'Algérie pour son rôle dans la libération de ces otages», a affirmé Mme Polaschik, qui s'est dite «fière» et «enthousiaste» de pouvoir travailler avec des diplomates algériens, notamment dans le règlement des crises régionales. Le célèbre journal américain The Financial Times avait, la semaine dernière, lui aussi glorifié cette diplomatie algérienne qu'il avait qualifiée de redoutable «arme d'assaut». Deux sorties qui démontrent la profondeur actuelle des relations algéro-américaines. Ce que confirme d'ailleurs, Madame Polaschik qui souligne que les relations algéro-américaines n'ont jamais été «aussi bonnes». «Les relations entre nos deux pays n'ont jamais été aussi bonnes et nous avons une large coopération touchant à plusieurs domaines», a-t-elle assuré. «J'entends travailler avec le gouvernement algérien pour renforcer, approfondir et élargir la très bonne coopération existant entre nos deux pays», a assuré cette diplomate de carrière qui a servi dans plusieurs pays arabes. Dans ce contexte, Mme Polaschik a fait savoir qu'elle allait axer son travail durant son mandat sur trois domaines, à savoir la coopération sécuritaire et la promotion de la stabilité régionale, le renforcement des relations économiques et commerciales et enfin le rapprochement entre les peuples américain et algérien. Pour illustrer la volonté de l'Algérie et des Etats-Unis de booster leurs relations, Mme Polaschik a rappelé les différentes visites effectuées par de hauts responsables des deux pays, notamment durant l'année en cours. Elle parle entre autre des périples américains du Premier ministre Abdelmalek Sellal et du ministre de l'Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb. Côté américain, elle a cité notamment la visite à Alger, en avril dernier, du secrétaire d'Etat, John Kerry, et celle en juin du secrétaire à l'Energie, Ernest Moniz, à la tête d'une délégation économique américaine qui avait pris part à la Foire internationale d'Alger. «Ces visites traduisent la volonté commune des deux pays de renforcer leurs relations à tous les niveaux», a-t-elle dit. Mme Polaschik a estimé que le domaine de la production de l'énergie peut servir de «base solide» à la coopération économique algéro-américaine «surtout avec la volonté de l'Algérie d'investir dans la production des énergies renouvelables». Dans le même contexte, elle a évoqué le contrat signé, l'année dernière, entre General Electric (GE) et Sonelgaz pour augmenter les capacités de l'Algérie en matière de production de l'électricité. En outre, elle a rappelé le contrat signé récemment entre la compagnie aérienne nationale Air Algérie et le constructeur aéronautique américain Boeing pour l'acquisition de dix nouveaux appareils. Par ailleurs, la diplomate américaine a tenu à souligner l'importance de ne pas faire l'amalgame entre le terrorisme et l'islam. «Le gouvernement américain voit l'islam comme une religion de paix», a-t-elle témoigné. Enfin, l'ambassadeur des Etats-Unis à Alger a exprimé sa «profonde admiration» pour les réalisations accomplies par le peuple algérien durant les 60 dernières années. «Quand je regarde l'histoire de l'Algérie, j'admire profondément ce que le peuple algérien a pu réaliser durant les 60 dernières années, depuis le déclenchement de sa guerre de Libération nationale à nos jours», a-t-elle conclu.