Une réunion de consultation sera tenue aujourd'hui avec El Islah de Djahid Younsi. Le parti d'Aït Ahmed s'efforce de mener jusqu'au bout sa démarche dont l'objectif est de parvenir à construire un Etat de droit et un changement pacifique et démocratique du système. Le FFS poursuit la campagne de vulgarisation de son initiative, tout en continuant son agenda de rencontres préliminaires avec les partis, personnalités et association de la société civile. Une réunion de consultation sera tenue aujourd'hui avec El Islah de Djahid Younsi, parti membre du Pôle des forces de changement, a fait savoir, hier, le premier secrétaire du parti, Mohamed Nebbou. Ce dernier a tenu, hier à Batna, une rencontre avec les militants et les citoyens pour expliquer l'initiative du FFS. Ali Laskri de son côté s'est rendu hier, à Aïn Defla à l'effet de vulgariser la démarche de son parti aux militants et citoyens de cette wilaya, apprend-on encore. La ville de Skikda, les Issers, à Boumerdès et d'autres localités d'Alger, sont des haltes prévues dans le programme d'actions de proximité des cadres, parlementaires et membres de l'instance présidentielle du parti, indique-t-on. Le samedi dernier, il s'est rendu dans la wilaya de Saïda où il a animé une rencontre avec les militants et les citoyens de cette ville, peut-on lire sur le site de cette formation. Une autre rencontre a été tenue à Boumerdès par Ali Laskri, membre de l'instance présidentielle. Des cadres et militants des fédérations locales ont également mené un travail de proximité pour expliquer l'initiative du parti. L'évaluation de la première partie des consultations bilatérales que mène le FFS depuis environ deux mois. Le FFS qui souhaite que les positions exprimées à l'égard de sa démarche évoluent continue son petit bonhomme de chemin. Il affirme vouloir militer pour réussir la conférence de reconstruction du consensus national et mettre le pouvoir devant sa responsabilité et tient même à prendre l'opinion nationale et internationale à témoin quant à la sincérité de sa démarche, neutre et non partisane. En dépit des positions contrastées, la première phase des consultations est qualifiée de très encourageante par le FFS. Pour ce parti, si d'un côté l'accent a été mis sur un verre à moitié plein et de l'autre sur un verre à moitié vide, les protagonistes ont à coeur de voir remplir ce verre qui présente la maison commune. Lors de la première phase, le FFS a consulté 36 acteurs politiques et sociaux ainsi que diverses associations et syndicats. Partant de cette évaluation, le FFS a porté certaines réserves à l'égard du processus, tous souhaitent en savoir plus, avant de s'engager à participer à la conférence. Les partis au pouvoir craignant que cette conférence ne soit un cadre de contestation du président et de la remise en cause de la continuité et des acquis de l'Etat. Quant à la Cnltd, une telle démarche n'aurait de sens que si le pouvoir était réellement représenté au niveau adéquat et prêt à négocier les modalités de transition pour une sortie de crise. Cette position est considérée par le FFS comme alarmiste puisqu'on parle d'effondrement de l'Etat et du chaos prévisible à brève échéance en se référant, entre autres, aux événements de Ghardaïa et à la révolte des policiers. Il soulignera qu'«il est inconcevable d'exclure le pouvoir qui est l'autorité de fait, même si d'aucuns contestent sa légitimité. Il est même central dans cette démarche car, de son adhésion, dépend le succès de ce processus de reconstruction du consensus national».