Le coach des Canaris sous pression Il faut appeler un chat un chat, d'autant plus que le onze aligné par le coach corse cette fois-ci face aux Harrachis, a encore raté le coche. Alors que l'on le disait définitivement partant des Canaris, dès la fin du match que vient de livrer la JS Kabylie au stade du 1er-Novembre d'El Harrach, et au terme duquel le club phare de la ville des Genêts, a finalement contraint les Harrachis de l'USMH au partage des points (0-0), François Ciccolini, n'a ni confirmé, encore moins infirmé sa situation actuelle. Pourtant bel et bien démissionnaire de son poste d'entraîneur en chef, et surtout en total désaccord avec plusieurs joueurs alignés samedi dernier contre l'USM El Harrach, le technicien Corse a estimé que son avenir avec les Canaris dépendait désormais de Hannachi. Or, il faut appeler aujourd'hui un chat un chat, d'autant plus que le onze aligné cette fois face aux harrachis, a encore raté le coche. Les Canaris ont même failli rentrer au bercail avec une défaite, si l'arbitre de la rencontre avait validé le but harrachi inscrit à l'ultime minute de manière limpide et spectaculaire, par Tiaïba, mais que Mial a finalement refusé pour des raisons que seul lui connait. Il est vrai que la JSK s'est procurée de son côté, plusieurs occasions, Toutefois, il faut se rendre à l'évidence que l'équipe kabyle a finalement beaucoup plus opté pour un schéma tactique plus défensif que tourné vers l'attaque. Cette formation de la JS Kabylie qui continue de faire preuve d'un manque flagrant de réalisme en attaque, et que n'a pas pu résoudre en réalité François Ciccolini, va-t-il inciter Hannachi à se résoudre à se séparer de l'actuel coach Corse, notamment si ce dernier à bien l'intention de ne pas faire de concessions envers certains joueurs. Dans ce cas, il est clair comme de l'eau de roche que le départ définitif du Corse François Ciccolini ne fait plus de doute au sein des Canaris. Moh Chérif Hannachi est le genre de président, qui cache souvent bien son jeu, et surtout ses réelles intentions, peut décider de donner encore une ultime chance à Ciccolini, comme il est d'ailleurs capable de se séparer à l'amiable de ce technicien, dont le caractère actuel a réellement mis dans l'embarras beaucoup de joueurs, et non des moindres. Certes, les Canaris sont finalement revenus de l'ex-stade de Lavigerie avec le point du nul, ce qui permet aujourd'hui à la JS Kabylie de se maintenir pour l'instant, au 8ème rang, avec 18 points, en attendant d'en finir avec cette phase aller en accueillant le 30 de ce mois, les coriaces et redoutables Sanafir du CS Constantine. Mais dans l'immédiat, avec ou sans le Corse Ciccolini, qui ne sait plus sur quel pied danser, le club n°1 de la Kabylie, va devoir désormais relever l'important pari de se qualifier ce week-end, pour les 8èmes de finale, aux dépens de son prochain hôte, en l'occurrence le MC El Eulma. Il est vrai que la mort tragique de l'attaquant Camerounais Ebossé, continue de faire parler d'elle à ce jour, et aussi provoqué cette dernière semaine une nouvelle polémique entre la famille du disparu et la partie algérienne. Comme quoi, la sérénité au sein du prestigieux club kabyle doit être désormais la priorité des priorités en cette fin d'année 2014.